Léonard, Pierre Muret de Bort
1791 - 1857
- Informations générales
-
- Né le 1er avril 1791 à Limoges (Haute-Vienne - France)
- Décédé le 11 mars 1857 à Paris (Seine - France)
1791 - 1857
Député de 1834 à 1848, né à Limoges (Haute-Vienne) le 1er avril 1791, mort à Paris le 11 mars 1857, fabricant de draps à Châteauroux, il fit de l'opposition libérale au gouvernement de la Restauration, applaudit à la révolution de 1830, et se présenta à la députation le 5 juillet 1831, dans le 1er collège de l'Indre (Châteauroux), où il échoua avec 126 voix contre 155 à l'élu, M. Bertrand.
Il fut plus heureux aux élections suivantes, dans le 3e collège du même département (La Châtre) et fut successivement élu député, le 21 juin 1834, par 81 voix (151 votants, 197 inscrits), contre 56 voix à M. Charlemagne; le 4 novembre 1837, par 99 voix (169 votants, 241 inscrits); le 2 mars 1839, par 105 voix (198 votants).
Le 9 juillet 1842, il échoua à la fois dans le 3e collège de l'Indre, avec 124 voix contre 143 à l'élu, M. Delavau, et dans le 2e collège (Issoudun), avec 30 voix contre 149 à l'élu, M. Heurtault du Metz; mais il fut élu, ce même jour, dans le 1er collège (Châteauroux) par 206 voix (400 votants, 517 inscrits), contre 91 voix à M. Charlemagne, député sortant. Il fut de nouveau confirmé dans ce mandat le 1er août 1846, par 330 voix (528 votants, 611 inscrits), contre 105 voix à M. Grillon.
M. Muret de Bort, qui était un admirateur de M. Guizot, vota le plus souvent avec les ministériels, pour les lois de septembre et de disjonction, qu'il défendit à la tribune, fit de l'opposition au ministère du 15 avril, et vota ensuite pour les fortifications de Paris, pour le recensement, contre la dotation du duc de Nemours, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard et contre la proposition Rémusat relative aux députés fonctionnaires. Il prit souvent la parole sur les questions de travaux publics, les routes, les ponts et les chemins de fer. Un de ses biographes en donne la raison suivante : « Son oncle était ingénieur ». Lui-même fut décoré après une importante fourniture au ministère de la Guerre.
La révolution de 1848 la rendit à la vie privée.