Léonard, Philippe Rivet

1768 - 1853

Informations générales
  • Né le 15 décembre 1768 à Brive ( - Généralité de Limoges - France)
  • Décédé le 28 avril 1853 à Brive (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Corrèze
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Corrèze
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1837, né à Brive (Généralité de Limoges, France) le 15 décembre 1768, mort à Brive (Corrèze) le 28 avril 1853, « fils de Libéral-François Rivet, avocat au parlement, et de Anne-Cécile Raynal », il était, avant la Révolution, avocat au parlement de Bordeaux.

Capitaine commandant d'un corps d'infanterie et d'artillerie à l'armée de l'Ouest en avril 1793, adjoint à l'état-major général de l'armée des Pyrénées-Orientales (pluviôse an II), administrateur des pays conquis en Catalogne jusqu'à la paix avec l'Espagne (22 frimaire an III), il devint procureur général du département de la Corrèze en vendémiaire an IV, et président de l'administration municipale de Brive en l'an V. Nommé, en prairial an VI, commissaire du Directoire près les tribunaux civil et criminel de la Corrèze, il fut obligé de donner sa démission par défaut d'âge.

Le Consulat l'appela aux fonctions de préfet de la Dordogne (11 ventôse an VIII), et l'Empire, à celles de préfet de l'Ain (12 février 1810). Une note administrative de 1812 dit de lui : « Homme de bien, modeste et sévère, ses moyens ne sont pas transcendants, mais son application est constante. »

Membre de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier (1808), puis baron de l'Empire (3 décembre 1809), il reçut l'ordre d'évacuer Bourg à l'approche de l'ennemi (1814), qui nomma à sa place M. Sérand, conseiller de préfecture.

Le baron Rivet demanda sa réintégration au gouvernement provisoire, mais les députés de l'Ain s'y opposèrent, en écrivant au ministre que « ce magistrat inaccessible et dur envers ses administrés avait perdu l'estime et la confiance générale. » Rentré à Bourg pour reprendre ses fonctions (mai 1814), M. Rivet dut entrer en lutte contre M. Sérand qui refusait de lui remettre les lettres adressées au préfet ; le comte d'Artois le nomma alors préfet de la Dordogne.

Aux Cent-Jours, il passa à la préfecture du Cher (6 avril 1815), fut révoqué le 20 juillet suivant, et vécut dans la retraite.

Elu (5 juillet 1831) député du 2e collège de la Corrèze (Brive), par 130 voix (202 votants, 244 inscrits), contre 67 à M. Alexis de Noailles, il soutint de ses votes le nouveau gouvernement, opina avec la majorité conservatrice, obtint sa réélection, le 21 juin 1834, par 116 voix (220 votants, 257 inscrits), contre 78 à M. de Noailles, et échoua au renouvellement du 4 novembre 1837, avec 97 voix, contre 169 à M. Lavialle de Masmorel. Il ne se représenta plus. Officier de la Légion d'honneur (15 mars 1814).

Date de mise à jour: septembre 2013