Fernand, René, Léon, Just Claudet

1896 - 1978

Informations générales
  • Né le 10 juin 1896 à La rivière-drugeon (Doubs - France)
  • Décédé le 19 février 1978 à Garches (Hauts-de-Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Doubs
Groupe
Républicains indépendants et d'action sociale

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 10 juin 1896, à La Rivière-Drugeon (Doubs). Député du Doubs de 1936 à 1942.

Fils d'un entrepreneur en scierie de la Rivière-Drugeon, Fernand Claudet, qui avait été mobilisé en 1916 dans l'artillerie, accéda pour la première fois à un mandat politique en 1929, lorsque la confiance de ses compatriotes le porta à la mairie de La Rivière, à la suite de la démission de M. Champeux.

Le 26 avril 1936, les républicains modérés le désignent comme candidat aux élections législatives dans la circonscription de Pontarlier, en remplacement de Georges Pernot, élu sénateur. Il obtient, dès le premier tour de scrutin, la majorité absolue avec 6.734 voix contre 3.294 au candidat radical-socialiste Charlin, sur 12.021 votants.

Membre du groupe des républicains indépendants et d'action sociale, il siège à la Commission des travaux publics. Il prend part à la discussion du projet de loi instituant l'Office national interprofessionnel des céréales (1936), et d'interpellations relatives à l'agriculture (1937).

Les débats budgétaires lui donnent l'occasion de déplorer l'insuffisance des subventions destinées à indemniser les pertes de bétail, de réclamer des crédits . pour le laboratoire national des services vétérinaires (1938), de demander une amélioration du régime des permissions agricoles, ainsi que de la réglementation des réquisitions (1940).

Vice-président du syndicat des bois du Jura, il se fait au Parlement le défenseur de la forêt française et intervient, le 7 mars 1940, lors de la discussion d'interpellations sur la politique agricole pour souligner l'importance, en temps de guerre, de la production forestière, et de l'industrie de la pâte à papier.

Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il vote, comme la plupart de ses collègues, en faveur des pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain, puis vit éloigné de la politique. Depuis lors, Fernand Claudet s'est consacré entièrement à son entreprise de scierie.




Né le 10 juin 1896 à La-Rivière Drugeon (Doubs)
Décédé le 19 février 1978 à Garches (Hauts-de-Seine)

Député du Doubs de 1936 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 1059)

Demeuré maire de La-Rivière pendant l'Occupation, Fernand Claudet ne se voit pas relevé, après la Libération, de l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi portant révision constitutionnelle.

Dans sa décision du 10 novembre 1945, le Jury d'honneur note que « les faits allégués par l'intéressé témoignent de sentiments patriotiques durant l'Occupation mais qu'ils n'impliquent cependant pas une participation effective à la lutte contre l'ennemi ou l'usurpateur. »

Fernand Claudet renonce alors à toute activité politique et se consacre à son entreprise de scierie.