Louis, Géraud, Joseph Cluzel

1879 - 1955

Informations générales
  • Né le 15 décembre 1879 à Saint-saturnin (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 4 novembre 1955 à Savines-le-lac (Hautes-Alpes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Hautes-Alpes
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Né à Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme), le 15 décembre 1879. Mort à Savines (Hautes-Alpes) le 4 novembre 1955.

Député des Hautes-Alpes de 1924 à 1928.

Fils d'un notaire, Louis Cluzel fit, après de brillantes études secondaires, sa licence de droit et entra à l'Ecole coloniale puis à l'Ecole des sciences politiques. Il aimait les lettres, parlait avec éloquence, s'intéressait à la politique. Inscrit au barreau de Gap, il devient vite un avocat en renom. Il fonde le journal Les Alpes Nouvelles, ce qui accroît encore sa notoriété, puis il devient sous-chef de Cabinet de M. Guyot-Dessaigne, Garde des Sceaux, et de M. Aristide Briand, Ministre de l'Instruction publique. Dès lors, de nombreux journaux réclament sa collaboration. Citons, entre autres, Messidor, Paris-Journal et, jusqu'à la guerre 1914-1918, l'Humanité. Les questions concernant les travaux publics et les problèmes hydrauliques retiennent aussi son attention. Il publie plusieurs études très documentées sur une voie ferrée reliant l'Espagne et l'Italie par le mont Genèvre, Le 11 mai 1924, il se présente aux élections générales législatives sur la liste du cartel des gauches (il est troisième sur cette liste conduite par M. Léon Cormaud) et est élu par 11.509 voix sur 21.729 votants.

Inscrit au groupe du parti socialiste, il est membre de la Commission de l'armée (1924) ; de la Commission des régions libérées (1924) ; de la Commission des marchés et spéculations (1924) ; de la Commission de l'administration générale, départementale et communale (1927) ; de la Commission de la -législation civile et criminelle (1927), Il s'intéresse tout particulièrement aux problèmes sociaux : la législation des loyers et les mesures à prendre pour éviter les expulsions ; le projet de loi relatif à l'amnistie ; la modification de la loi du 14 juillet 1905 concernant l'assistance obligatoire aux vieillards, aux infirmes et aux incurables (1924) ; les permissions agricoles ; l'alimentation de la troupe ; les retraites ouvrières et paysannes ; les familles dont le soutien indispensable est sous les drapeaux ; l'assistance aux mères qui nourrissent leurs enfants; les bourses dans les lycées et les collèges (1925), toutes ces questions retiennent, à maintes reprises, son attention. Il est entendu au cours de la discussion d'un projet de loi, modifié par le Sénat, concernant les assurances sociales (1926). Citons : son rapport sur : 1°) la proposition de loi de M. Labatut et plusieurs de ses collègues tendant à demander l'exemption des pupilles de la Nation dans les contingents futurs, et le rapatriement de ceux qui ont fait partie des contingents précédents pour le Maroc ou autres expéditions ; 2°) la proposition de résolution de M. Pierre Perreau-Pradier concernant les militaires envoyés sur les théâtres d'opérations extérieures (1926) ; son rapport sur la proposition de loi tendant à modifier les articles 76, 296 et 306 du Code civil en ce qui concerne le second mariage des veuves et des divorcées (1927) ; son rapport sur la proposition de loi tendant à interpréter la disposition transitoire de la loi du 30 décembre 1915 relative à la légitimation des enfants adultérins (1927) ; son rapport sur les séquestres des biens des ressortissants anciens ennemis, en France et dans les départements recouvrés, et sur la liquidation des usines métallurgiques en Lorraine (1928) ; son rapport sur la proposition de résolution de M. Piquemal tendant à inviter le Gouvernement à faire bénéficier les fonctionnaires mis à la retraite des mêmes avantages que les officiers placés dans une situation analogue (1928) ; son avis, présenté au nom de la Commission de la législation civile et criminelle, sur les propositions de loi, 1°) de M. Valière, tendant à la révision, par un tribunal spécial, de toutes les décisions prononcées pendant la guerre 1914-1918 par les Cours martiales et par les Conseils de guerre, et la fixation des réparations à accorder aux condamnés ou à leurs familles ; 2°) de M. Jean Jadé tendant à l'institution de cours spéciales de justice militaire et de justice maritime pour la révision des sentences prononcées pendant la guerre par les juridiction militaires ; 3°) de M. Félix Gouin, tendant à la révision des jugements des Conseils de guerre et Cours martiales relativement à des faits arrivés entre le 1er août 1914 et le 24 octobre 1919 et à la réparation du préjudice moral et matériel causé par les jugements entrepris (1928), Il ne se représenta pas aux élections générales du 22 avril 1928 et se retira de la vie politique. Son cabinet d'avocat occupa dès lors la plus grande part de ses activités. C'est à Savines, dans son département des Hautes-Alpes, qu'il devait mourir, le 4 novembre 1955, dans sa 76ème année.




Né le 15 décembre 1879 à Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme)
Décédé le 4 novembre 1955 à Savines (Hautes-Alpes)

Député des Hautes-Alpes de 1924 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 1078, 1079)

Retiré de la vie politique, Louis Cluzel poursuit son activité d'avocat et meurt à Savines, le 4 novembre 1955, à l'âge de 75 ans.