François Codet
1903 - 1962
- Informations générales
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- Né le 13 avril 1903 à Saint-brieuc (Côtes-du-Nord - France)
- Décédé le 31 octobre 1962 à Bois-guillaume (Seine-Maritime - France)
1903 - 1962
CODET (François)
Né le 13 avril 1903 à Saint-Brieuc (Côtes du Nord)
Décédé le 31 octobre 1962 à Bois-Guillaume (Seine-Maritime)
Député de Seine-Maritime en 1962
François Codet est né le 13 avril 1903 à Saint-Brieuc, dans les Côtes-du-Nord. Fils de Joseph Codet, il est adopté par la seconde épouse de celui-ci en 1923. Ingénieur civil des mines, il appartient à la promotion 1923 de l’Ecole des Mines de Paris. Selon la biographie que publie René Alquier dans la Revue des Ingénieurs en novembre 1962, il est délégué des élèves en 1925. Il se marie le 17 juillet 1929 avec Etiennette Harlé. Le père de celle-ci, Jules Harlé, est entrepreneur en bâtiment à Darnétal. François Codet devait suivre les traces de son beau-père : il fonde à Darnétal l’entreprise de travaux publics Codet. Il est père de cinq enfants.
François Codet, sous étiquette RPF, est maire de la commune de Bois-Guillaume, en Seine-Maritime. En mars 1949, il est élu aux cantonales contre le radical-socialiste Henri Savale, maire de Darnétal, et un autre candidat communiste. Lors des élections de novembre 1958, il est désigné comme suppléant de Roger Dusseaulx, candidat UNR dans la première circonscription de la Seine-Maritime. Celui-ci est élu au second tour, le 30 novembre 1958, par 13 470 voix sur 60 911 inscrits et 45 390 votants – soit 29,6%, après un scrutin très disputé.
C’est en tant que suppléant que François Codet est appelé à siéger le 16 mai 1962, lorsque Roger Dusseaulx est nommé ministre des travaux publics et des transports au sein du cabinet Pompidou, constitué le 14 avril.
A l’Assemblée, François Codet est d’abord membre de la Commission des lois à partir du 24 mai 1962, mais il en démissionne le 5 juin 1962. Il devient alors membre de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales jusqu’à la fin de la législature. Son activité parlementaire est très réduite, il siège d’ailleurs peu de temps. Il vote néanmoins pour la levée de l’immunité parlementaire de Georges Bidault, le 5 juillet 1962.
Sa carrière parlementaire s’interrompt avec la fin de la première législature de la Vème République. Il meurt brutalement peu après, le 31 octobre 1962.
Il était chevalier de la Légion d’honneur.