Achille d'Arfeuillères

1819 - 1880

Informations générales
  • Né le 9 mai 1819 à Millevaches (Corrèze - France)
  • Décédé le 30 mars 1880 à Peyrelevade (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Corrèze
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Millevaches (Corrèze) le 9 mai 1819, mort à Peyrelevade (Corrèze), le 30 mars 1880, il avait été, sous l'Empire, maire de cette dernière commune où il était propriétaire ; conseiller général, plusieurs fois réélu, du département de la Corrèze, il dut principalement aux protestations qu'il exprima contre la dissolution (décembre 1870) des conseils généraux par le gouvernement de Bordeaux, son élection législative du 8 février 1871.

Les conservateurs de la Corrèze le nommèrent leur représentant à l'Assemblée nationale par 22 596 voix sur 54 642 votants et 83 707 inscrits. Le premier de la liste républicaine, M. Madesclaire, n'obtint que 12 157 voix. La même année (8 octobre), M. d'Arfeuillères fut nommé encore une fois conseiller général du canton de Sornac.

À l'Assemblée, il siégea à droite et prit part à la discussion de quelques lois, entre autres de la loi municipale ; il fit aussi partie de plusieurs commissions. Il déposa une proposition tendant à empêcher l'abus des nominations faites à la dernière heure par les ministres sortant de fonctions. Inscrit aux deux réunions monarchistes Colbert et des Réservoirs, il fut des 80 signataires de l'Adresse au Pape, à propos du Syllabus, qui s'engageaient à « conformer non seulement leurs intelligences, mais toute leur conduite privée et publique aux prescriptions du grand et courageux Syllabus qui garde toute la vérité sociale. »

M. d'Arfeuillères vota, jusqu'en 1875 :
- pour la paix, les prières publiques, l'abrogation des lois d'exil contre les d'Orléans, le pouvoir constituant, le gouvernement du 24 mai, le Septennat ;
- contre la dissolution, les propositions Casimir Périer et Wallon, l'amendement Pascal Duprat sur l'élection du Sénat, et les lois constitutionnelles.