René, Emile Colin
1903 - 1993
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 14 juillet 1903 à Lons-le Saunier (Jura). Député de la Seine de 1936 à 1942.
Employé de commerce, militant du parti communiste français, René Colin se présenta aux élections générales législatives des 26 avril et 3 mai 1936 dans la première circonscription du 18e arrondissement de Paris. Il emporta le siège au deuxième tour de scrutin, par 10.858 voix contre 9.621 à M. Jouy et 294 à M. Girardin, sur 21.239 votants. Inscrit au groupe communiste, il appartint à la Commission du commerce et de l'industrie, à celle des postes, télégraphes et téléphones et à celle de l'aéronautique, Auteur d'une proposition de résolution tendant à la nomination d'une Commission d'enquête pour faire la lumière sur l'origine de certaines campagnes de presse, destinées à diviser les Français pour affaiblir la France (1939), il participa à la tribune, à différentes discussions sur : le projet de loi instituant en faveur des débiteurs commerçants et artisans, le règlement amiable homologué (1937), la proposition de loi portant aménagement des dettes des commerçants et industriels victimes de la crise économique (1937), le budget du commerce et de l'industrie de l'exercice 1938 (1937), le projet de loi portant ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1938 et approbation de décrets pris en application de la loi du 30 avril 1921 (commerce et industrie) (1938).
Il fut déchu de son mandat de député le 20 février 1940, comme tous ses collègues du parti communiste. Mais cette déchéance fut annulée en application de l'ordonnance du 9 août 1944, et, par décision du Conseil des Ministres, en date du 28 octobre 1944, ledit mandat s'est poursuivi sans interruption durant la période précitée.
Il ne fit plus acte de candidature aux élections législatives suivantes, et se retira à Saint-Etienne (Loire) où il vit présentement.
Né le 14 juillet 1903 à Lons-le-Saunier (Jura)
Décédé le 4 août 1993 à Fleurs (Loire)
Député de la Seine de 1936 à 1940
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 1097)
Retiré à Saint-Etienne, René Colin n'exerce pas d'activité politique pendant l'Occupation. A la Libération la décision du Conseil des ministres du 28 octobre 1944, prise en application de l'ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine, annule la déchéance qui l'avait frappé, ainsi que d'autres parlementaires communistes, le 20 février 1940.
René Colin demeure dans la Loire où il s'était remarié et ne fait plus acte de candidature électorale.