Jean-Baptiste, Justin, Joseph Argeliès
1862 - 1914
- Informations générales
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- Né le 28 août 1862 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 16 novembre 1914 à Paris (Seine - France)
1862 - 1914
Né le 28 août 1862 à Paris (3e arrondissement), mort à Paris le 16 novembre 1914.
Député de Seine-et-Oise de 1889 à 1910.
Issu d'une vieille famille pyrénéenne, Argelies était docteur en droit, ancien élève de l'Ecole des Hautes-Etudes, de l'Ecole des Langues orientales et de l'Ecole de Chartes, d'où il sortit en 1883 après soutenance d'une thèse sur la Géographie historique de l'Auvergne.
Il a débuté dans la politique comme conseiller municipal de Juvisy-sur-Orge et s'est lancé dans le mouvement coopératif en créant plusieurs sociétés coopératives en Seine-et-Oise, dont une à Juvisy.
Il se présenta aux élections générales législatives de 1889 dans la 2e circonscription de Corbeil, comme candidat boulangiste, et fut élu le 6 octobre, au 2e tour de scrutin par 9.787 voix contre 7.372 à M. Rémoiville, député sortant. En 1892 et 1893 il interpella le Gouvernement sur l'affaire de Panama, et en 1893 participa à la discussion du projet de loi sur les sociétés coopératives de production, de crédit, et de consommation.
Réélu aux élections générales du 3 septembre 1893 au scrutin de ballottage, sous l'étiquette de radical-révisionniste, par 9.019 voix, contre 8.167 à M. Périllier, républicain opportuniste, il rapporta plusieurs projets tendant à l'établissement d'un certain nombre de lignes de chemins de fer d'intérêt local (1895, 1896, 1897 et 1898); rapporta également le projet de loi portant déclaration d'utilité publique du chemin de fer métropolitain (1898); et questionna le Ministre de la Justice sur les résultats de l'enquête judiciaire concernant les affaires de Panama (1897).
Il se représenta aux élections générales du 8 mai 1898 et fut élu au 1er tour de scrutin par 5.999 voix contre 2.067 à M. Robelin, 1.842 à M. Delamarre et 1.267 à M. Savary. Durant cette législature, son principal souci fut de prolonger et de réorganiser certaines lignes de chemins de fer d'intérêt général ou local et d'établir de nouvelles lignes en France, en Afrique du Nord et à Madagascar. Réélu aux élections générales du 27 avril 1902, au premier tour de scrutin, par 7.747 voix contre 2.673 à M. Colly, 2.103 à M. Legendre et 264 à M. Grados, il s'intéressa aux conditions de rachat des lignes de chemins de fer franco-algériennes (1902); à l'assistance obligatoire aux vieillards, infirmes et incurables (1905); et à l'assistance médicale aux familles de quatre enfants (1906).
Il obtint le renouvellement de son mandat aux élections générales du 6 mai 1906, au premier tour de scrutin, par 7.496 voix, contre 4.035 à M. Roldes, et 2.851 à M. Weill. Il s'occupa encore de l'assistance aux familles nombreuses (1909 et 1910); interpella le Gouvernement sur la situation financière du pays (1906 et 1907); et demanda des dégrèvements d'impôts pour les victimes des inondations de 1910. Depuis l'échec du boulangisme il s'était fait inscrire au groupe de l'Union républicaine.
Il échoua aux élections générales du 8 mai 1910 où il fut battu par M. Franklin-Bouillon. Il se retira alors de la vie politique et mourut à Paris le 16 novembre 1914.