Henri Colins
1860 - 1933
Né le 3 février 1860 à Paris, mort le 17 octobre 1933 à Château-d'Olonne (Vendée).
Député de la Vendée de 1924 à 1928.
Fils d'un inspecteur des Eaux et Forêts et gendre de M. Stéphane Halgan qui fut sénateur de la Vendée de 1879 à 1882, Henri Colins exploitait sa propriété située au château du Fenestreau, près des Sables-d'Olonne.
Ayant le goût de la politique, il se fit élire conseiller municipal de Château-d'Olonne en 1892 et en devint maire en 1900. Il entra au Conseil général pour y représenter le canton des Sables-d'Olonne en 1913, pour y demeurer jusqu'en 1925.
Aux élections générales législatives du 11 mai 1924, il prit la dernière place de la liste du cartel vendéen d'union nationale, qui fut élue tout entière. Il recueillit personnellement 52.414 voix sur 103.924 votants. N'appartenant à aucun groupe, il partagea son temps entre la Commission de la marine marchande et celle de la marine militaire. Il ne déposa aucune proposition de loi, aucun rapport, et n'aborda jamais la tribune.
Il ne se représenta pas aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, qui eurent lieu au scrutin uninominal, et retourna dans ses propriétés.
Il collaborait à la Revue du Bas-Poitou et était rédacteur du journal saisonnier La Plage. Président fondateur de la Société archéologique locale Olona (1929-1933), il écrivit plusieurs nouvelles, articles de folklore et légendes : Les Pierres folles, Le Puits d'enfer, Légende d'une page d'Histoire, et quelques plaquettes d'histoire locale : Journal des événements occasionnés par les Anglais sur nos côtes (1900), La Prise des Sables par les protestants en 1570 et 1577 (1929), Trouvailles monétaires du Château-d'Olonne (1931), ainsi qu'un Petit guide du touriste aux Sables-d'Olonne et aux environs, Il mourut à Château-d'Olonne le 17 octobre 1933, à l'âge de 73 ans.