Anatole, Bernard, Joseph de Colombet de Landos

1833 - 1898

Informations générales
  • Né le 7 septembre 1833 à Langogne (Lozère - France)
  • Décédé le 30 septembre 1898 à Langogne (Lozère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Lozère
Groupe
Extrême-droite
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 décembre 1885
Département
Lozère
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Lozère
Groupe
Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879

Biographies

Représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1879, député en 1885, né à Langogne (Lozère), le 7 septembre 1833, il était grand propriétaire et maire de Langogne, lorsqu'il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Lozère à l'Assemblée nationale, le 1er sur 3, par 14 218 voix sur 25,502 votants et 42 096 inscrits, il prit place à l'extrême droite, fit partie de la réunion des Réservoirs, et vota :
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour la démission de Thiers,
- pour la circulaire Pascal,
- pour l'arrêté contre les enterrements civils,
- pour le septennat,
- pour le maintien de l'état de siège,
- contre le retour du parlement à Paris,
- pour le ministère de Broglie,
- contre la dissolution,
- contre les lois constitutionnelles.

Il prit une part active aux tentatives de restauration monarchique, signa l'adresse au pape au sujet du « Syllabus », et, lors de la discussion des lois constitutionnelles, il déposa un amendement dirigé contre les orléanistes, et interdisant les fonctions de président de la République aux membres des familles ayant régné sur la France ; l'amendement fut rejeté.

Le 30 janvier 1876, M. de Colombet, qui était conseiller général de la Lozère pour le canton de Langogne, depuis le 8 octobre 1871, et qui devint président de ce conseil, fut élu sénateur de la Lozère, le 1er sur 2, de la liste de « l'union conservatrice », par 149 voix sur 247 votants ; le 1er de la liste républicaine, M. Roussel, n'obtint que 118 voix. Il siégea à l'extrême-droite; mais il échoua au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, avec 104 voix contre 162 à son concurrent, M. Roussel, ancien représentant, élu.

Aux élections législatives du 4 octobre 1885, porté sur la liste conservatrice, M. de Colombet fut élu, le 2e sur 3, par 16 835 voix sur 31 382 votants et 38 179 inscrits ; mais cette élection fut invalidée et les électeurs, convoqués à nouveau le 14 février 1886, ne donnèrent à M. de Colombet que 14 967 voix, tandis que le dernier élu de la liste républicaine, M. Bourrillon, obtenait 16 333 suffrages. M. de Colombet ne fut pas plus heureux aux élections sénatoriales du 5 janvier 1888, pour le renouvellement triennal; il échoua avec 183 voix contre 207 accordées au dernier élu de la liste républicaine, M. de Rozière.


Né le 7 septembre 1833 à Langogne (Lozère), mort le 30 septembre 1898 au château de la Viguerie à Langogne.

Représentant de la Lozère à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.
Sénateur de la Lozère de 1876 à 1879.
Député de la Lozère en 1885 (invalidé) et de 1889 à 1893.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 157.)

Il prit sa revanche aux élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, dans la circonscription de Mende qui l'envoya siéger à la Chambre, au deuxième tour de scrutin, par 6.593 voix contre 4.524 à M. Xavier Bourrillon, sur 11.226 votants. Siégeant toujours à l'extrême droite, il appartint à diverses commissions spéciales et se fit entendre dans la discussion : du budget des conventions avec les Compagnies de chemins de fer, de l'exercice 1891 (chemin de fer de Mende et ligne de Brioude à Alais) (1890), d'une interpellation sur les instructions données par le Gouvernement en vue des troubles qui pourraient survenir dans les églises (1892).

Il subit un échec aux élections générales du 20 août 1893, n'emportant au premier tour de scrutin que 4.030 voix contre 6.697 à M. Maurice Bourrillon, qui lui succéda, sur 10.787 votants.

Il se retira dans son château de La Viguerie, près de Langogne, où il mourut cinq ans plus tard, le 30 septembre 1898, à l'âge de 65 ans.

Il était membre titulaire de la Société d'agriculture, industrie, sciences et arts du département de la Lozère. Grand propriétaire terrien, il rivalisait de zèle avec l'un des plus éminents agriculteurs du département, M. de Verdelhan des Milles, son voisin, pour l'emploi de nouvelles méthodes culturales.