Emile Compayré

1851 - 1922

Informations générales
  • Né le 21 mars 1851 à Albi (Tarn - France)
  • Décédé le 7 novembre 1922 à Labastide-saint-georges (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Tarn
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Tarn
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Tarn
Groupe
Radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 mars 1851 à Albi (Tarn), mort le 7 novembre 1922 à Labastide-Saint-Georges (Tarn).

Député du Tarn de 1893 à 1906.

Frère du précédent, Emile Compayré fit ses études de droit à Toulouse, puis s'inscrivit au barreau de Lavaur. Après 1876 on lui confia les fonctions de juge suppléant. Elu maire de Teyssode en 1878, il devait le rester jusqu'en 1908. Conseiller général du canton de Saint-Paul-Cap-de-Joux en 1887, il le demeura jusqu'en 1904.

Inscrit au parti radical-socialiste, il fonda des hebdomadaires de combat : Le Républicain de Lavaur en 1892 et L'Avant-garde républicaine.

Il se présenta aux élections générales législatives des 20 août et 3 septembre 1893 dans la circonscription de Lavaur et fut élu, au deuxième tour de scrutin, par 6.781 voix, contre 6.565 à M. Charles Poulié, député sortant, sur 13.589 votants. Inscrit au groupe radical-socialiste, il appartint à diverses commissions spéciales, et s'intéressa, en 1896, aux victimes du cyclone et de la grêle dans l'arrondissement de Lavaur.

Réélu aux élections générales des 8 et 22 mai 1898, au deuxième tour de scrutin, par 7.180 voix contre 6.239 à son ancien adversaire Charles Poulié, sur 13.742 votants, il siégea dans diverses commissions dont celle du droit d'association. Il se préoccupa, en 1900, du sort des victimes des inondations occasionnées par les crues du Sor, dans son arrondissement. En 1901, il fut élu secrétaire de la Chambre pour le rester jusqu'à la fin de la législature.

Il retrouva son siège aux élections générales des 27 avril et 11 mai 1902, au deuxième tour de scrutin, par 7.002 voix contre 6.986 à M. de Belcastel, sur 14,162 votants. Membre de diverses commissions, notamment de celle de l'agriculture, il s'efforça de venir en aide aux habitants de sa circonscription victimes de la gelée, des orages et du chômage (1903). Il déclina la candidature aux fonctions de secrétaire de la Chambre qui lui avait été offerte au début de la session de 1902.

Il subit un échec aux élections générales du 6 mai 1906. N'ayant obtenu que 3,230 voix au premier tour de scrutin, il se retira avant le second, Il fut remplacé par M. de Belcastel.

Il tenta encore une fois sa chance aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, mais n'obtint que 15 voix au premier tour de scrutin et 5 au second. Il abandonna alors la politique et mourut le 7 novembre 1922 à Labastide-Saint-Georges (Tarn). Il était âgé de 71 ans.