Jules Cordier
1844 - 1919
- Informations générales
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- Né le 16 janvier 1844 à Toul (Meurthe - France)
- Décédé le 25 décembre 1919 à Toul (Meurthe-et-Moselle - France)
1844 - 1919
Député de 1885 à 1889, né à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 16 janvier 1844, il est le petit neveu du baron Louis, ministre des finances sous la Restauration. La famille de son père était alliée à celle de l'amiral de Rigny qui commanda l'escadre française à la bataille de Navarin, et fut ensuite ministre de la marine et plus tard ministre des affaires étrangères. M. Cordier étudia le droit, et, reçu avocat, s'inscrivit au barreau de Nancy.
Conseiller municipal de Tout (1874) et conseiller général de Meurthe-et-Moselle) pour le canton de Domévre-en-Haye (1877), il remplit ce dernier mandat jusqu'en 1883. Dès l'Empire, M. Cordier s'était déclaré républicain, et il avait lutté dans les rangs de l'opposition, comme collaborateur du Journal de la Meurthe et des Vosges. Après 1870, il donna des articles au Courrier de Meurthe-et-Moselle.
Il fut, lors des élections d'octobre 1885, porté sur la liste opportuniste de Meurthe-et-Moselle, et élu, la 6e et dernier, avec 45 521 voix (88 011 votants, 111 226 inscrits). Il prit place au groupe de l'Union des gauches, soutint les ministères Rouvier et Tirard, et se prononça à la fin de la législature :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membre de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 16 janvier 1844 à Toul (Meurthe-et-Moselle), mort le 25 décembre 1919, à Toul.
Député de Meurthe-et-Moselle de 1885 à 1893.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 183.)
Réélu aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889, dans la circonscription de Toul, au deuxième tour de scrutin, par 7.271 voix contre 5.558 à M. de Tinseau, sur 13.168 votants, il appartint à diverses commissions, notamment à celle chargée de l'examen du projet et des propositions de loi concernant la liberté d'association (1892). Il fut chargé de rapporter les propositions de loi sur les chambres consultatives d'agriculture (1893) et participa à la discussion : de la proposition de loi relative aux justices de paix (1891), du projet de loi tendant à l'établissement du tarif général des douanes (1891), du budget général de l'exercice 1893 pour évoquer la question du régime des boissons (1892), des budgets de la guerre et de l'agriculture du même exercice (1893), du projet de loi, adopté par le Sénat, sur les sociétés coopératives de production, de crédit et de consommation et sur le contrat de participation aux bénéfices (1893).
Il subit un échec aux élections générales du 20 août 1893. N'ayant obtenu au premier tour de scrutin que 4.156 voix contre 5.381 à M. Chapuis, sur 12.931 votants, il se retira avant le second tour.
Il continua ses tournées de conférences politiques et publia deux ouvrages : Deux ans de polémique (1898), et Une bataille pour une idée (à propos de l'affaire Dreyfus) (1901).
Il mourut dans sa ville natale, le 25 décembre 1919, à l'âge de 75 ans.