Georges Courtial

1866 - 1932

Informations générales
  • Né le 18 mars 1866 à Ambert (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 3 juillet 1932 à Ambert (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 18 mars 1866 à Ambert (Puy-de-Dôme), mort le 3 juillet 1932, à Ambert.

Député du Puy-de-Dôme de 1919 à 1924.

Après avoir fait son droit à la Faculté de Clermont-Ferrand, Georges Courtial prit la tête d'une étude d'avoué à Ambert.

Ayant le goût de la politique, il entra au Conseil municipal d'Ambert en 1896 et en devint maire en 1908. Il fut conseiller général du Puy-de-Dôme, pour le canton d'Ambert, de 1904 à 1932. Président du Conseil des directeurs de la Caisse d'épargne d'Ambert, président de la Société de secours mutuels des ouvriers d'Ambert, il se présenta aux élections générales législatives du 16 novembre 1919 qui se déroulèrent au scrutin de liste. Inscrit au troisième rang de la liste républicaine de défense nationale et agricole, qui eut trois élus, il enleva le siège à la plus forte moyenne, avec 38.746 voix, sur 111.873 votants. Siégeant parmi les républicains de gauche, il appartint à la Commission d'administration générale, à celle d'assurance et de prévoyance sociales, à celle du suffrage universel, et à la Commission supérieure d'aménagement, d'embellissement et d'extension des villes. En dehors d'un nombre considérable de rapports sur des projets de loi d'intérêt local, il rapporta : le projet de loi concernant les assurés de la loi des retraites ouvrières et paysannes qui ont effectué irrégulièrement leurs versements pendant la durée des hostilités (1920), le projet de loi relatif aux Caisses d'épargne (1920), le projet de loi tendant à autoriser la révision des pensions de la loi des retraites ouvrières et paysannes (1922), et émit un avis sur le projet de loi tendant à l'application de la convention d'assistance conclue entre le Gouvernement français et le Gouvernement belge sur les lois d'assistance (1923). Il participa à la discussion : de la loi de finances de l'exercice 1920 pour parler du boni des Caisses d'épargne (1920), et du budget de l'instruction publique de l'exercice . 1922 pour prendre la défense des collèges communaux de garçons (1921). Aux élections générales du 11 mai 1924, il occupait le deuxième rang de la liste d'Union républicaine d'action sociale et de défense agricole, qui n'eut qu'un élu. Il ne recueillit personnellement que 43.870 voix sur 128.174 votants.

Il retourna à ses occupations, continuant à se consacrer à son mandat de conseiller général qu'il conserva jusqu'à sa mort, qui survint le 3 juillet 1932 à Ambert, sa ville natale. Il avait 66 ans.