Jean, Philippe Daussel

1813 - 1883

Informations générales
  • Né le 22 mars 1813 à Périgueux (Dordogne - France)
  • Décédé le 27 juillet 1883 à Montignac (Dordogne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 27 juillet 1883

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, sénateur de 1876 à 1883, né à Périgueux (Dordogne), le 22 mars 1813, de François Daussel, procureur impérial criminel du département de la Dordogne et de Marie Clémentine Clément Delafaye, mort à Puy-Robert, commune de Montignac (Dordogne) le 27 juillet 1883, riche propriétaire de son département, il entra dans la vie politique comme représentant de la Dordogne à l'Assemblée nationale, élu, le 8 février 1871, le 3e sur 10, par 77,344 voix (97,443 votants, 142,476 inscrits).

La même année (8 octobre), il fut nommé membre du Conseil général de la Dordogne pour le canton de Saint-Pierre-de-Chignac. Il prit place au centre droit et vota avec les conservateurs monarchistes :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre la dissolution,
- contre le retour à Paris,
- pour la démission de Thiers,
- pour le gouvernement du 24 mai,
- contre les amendements Wallon et Pascal Duprat et contre l'ensemble des lois constitutionnelles.

Porté sur la liste de l'Union conservatrice aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, M. Daussel fut élu sénateur de la Dordogne, le 3e et dernier, par 375 voix (688 votants), tandis que le plus favorisé de la liste républicaine, M. Montégut, en obtenait 210. Au Sénat, il continua de siéger à droite, et se prononça (1877) pour la dissolution de la Chambre des députés. Il vota ensuite contre les ministères Dufaure et J. Ferry, contre l'article 7 et l'application des lois existantes aux congrégations, contre les lois nouvelles sur la liberté de la presse et le droit de réunion, etc.

Fait chevalier de la Légion d'honneur, le 11 août 1864, il en est devenu officier le 1er octobre 1877.

Date de mise à jour: juillet 2017