Alban, Bernard David

1837 - 1905

Informations générales
  • Né le 19 octobre 1837 à Levroux (Indre - France)
  • Décédé le 1er août 1905 à Ecueillé (Indre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Indre
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Indre
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Indre
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 1er août 1905
Département
Indre
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 19 octobre 1837 à Levroux (Indre), mort le 1er août 1905.

Député de l'Indre de 1889 à 1905.

Propriétaire terrien, Alban David fut élu conseiller général de l'Indre en 1886 et maire d'Ecueillé en 1888. Aux élections générales du 22 septembre 1889, il se présenta à la députation dans la deuxième circonscription de Châteauroux et fut élu au premier tour de scrutin par 5.970 voix contre 3.250 à Paul Dufour et 1.471 à Henri Dufour sur 10.782 votants. « Faire aimer la République qui a réparé les ruines accumulées par l'Empire, pour suivre l'application des réformes démocratiques sans mesquines vexations, améliorer le sort des populations rurales et industrielles », tels avaient été les thèmes de sa campagne électorale. A la Chambre, il fit partie de la gauche radicale et ne s'intéressa qu'à ses travaux de commissaire.

Aux élections générales législatives du 20 août 1893, il fut réélu au premier tour de scrutin avec 7.244 voix sur 9.000 votants, aucun adversaire ne s'étant présenté contre lui. Il combattit le Gouvernement Méline qui, à son avis, menait une politique rétrograde. Opposé aux « néfastes concessions faites aux défenseurs déguisés de l'ancien régime comme aux utopies du socialisme collectiviste », il vota les lois de prévoyance et de solidarité sociale ainsi que la réduction du service militaire à deux ans.

Réélu au deuxième tour, lors des élections générales du 8 mai 1898, avec 6.141 voix contre 4.690 à M. de Périgord sur 11.011 votants, il soutint le Gouvernement de Waldeck-Rousseau et vota la loi concernant le développement du commerce, de l'industrie et de l'agriculture ainsi que celle qui réduisait la durée de la journée de travail dans les mines. Il obtint d'autre part la construction de la ligne de chemin de fer du Blanc à Argentat. Adversaire du cléricalisme, il vota la loi sur les associations dont un des objectifs était de limiter le développement des congrégations.

Aux élections générales du 27 avril 1902, il fut réélu au premier tour par 7.364 voix contre 3.485 à M. Brochant sur 11.065 votants. Il mourut en cours de mandat le 1er août 1905. Le décès ayant eu lieu pendant l'intersession, l'éloge funèbre d'usage ne fut pas prononcé.