Robert, Pierre, François David
1873 - 1958
- Informations générales
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- Né le 5 novembre 1873 à Fontainebleau (Seine-et-Marne - France)
- Décédé le 26 avril 1958 à Magnac-laval (Haute-Vienne - France)
1873 - 1958
Né le 5 novembre 1873 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), mort le 26 avril 1958. à Magnac-Laval (Haute-Vienne).
Député de la Dordogne de 1910 à 1914 et de 1919 à 1924. Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur du 20 janvier 1920 au 16 janvier 1921.
Neveu du président Sadi-Carnot, petit-fils de l'économiste Dupont-White, fils de M. Gaston David, ancien président de la Société d'Economie sociale, Robert David fit ses études classiques au lycée de Bordeaux et ses études juridiques à la Faculté de droit de cette ville. il fit son doctorat en droit à la Faculté de Paris, en 1895, avec une thèse sur la Pêche maritime au point de vue international.
Il devint, peu de temps après, chef de cabinet de M. Floret, préfet des Bouches-du-Rhône, dans une période particulièrement difficile en raison des grèves qui sévirent à Marseille.
En 1900, il fut nommé chef de cabinet de M. Jonnart, gouverneur général de l'Algérie, poste qu'il conserva auprès de M. Revoil, puis à nouveau de M. Jonnart. Soit en cette qualité, soit comme conseiller de gouvernement, il ne cessa de s'occuper des questions de colonisation et d'amélioration du sort des indigènes. Il fut, en outre, chargé de plusieurs missions à la frontière algéro-marocaine, notamment lors de l'occupation d'Oudjda.
Il se présenta aux élections générales législatives du 24 avril 1910 dans la deuxième circonscription de Périgueux, où il fut élu au premier tour de scrutin avec 6.573 voix contre 5.396 à M. Chavoix, député sortant, sur 12.762 votants. Il s'inscrivit aux groupes de la gauche démocratique, de défense des intérêts des planteurs de tabac, de la défense paysanne, etc.
Membre de la Commission du travail et de celle des mines, il vota la loi qui porta la durée du service militaire à trois ans et participa à la discussion de l'interpellation de M. Guernier sur la politique de la France dans le conflit balkanique, pour demander au Gouvernement de soutenir la Grèce. Au cours de la discussion des interpellations sur les nouveaux accords conclus entre l'Etat et la Compagnie générale transatlantique, il réclama une meilleure gestion de la ligne de l'Amérique du Sud.
Aux élections générales du 26 avril 1914, il obtint seulement 5.766 suffrages contre 5.994 à M. Chavois, ancien député, qui retrouva son siège. Mobilisé comme officier en août 1914, il participa à l'expédition des Dardanelles et sa conduite au feu lui valut la Croix de la Légion d'honneur et la Croix de guerre.
Aux élections générales du 16 novembre 1919, il se représenta en Dordogne, où il était maire de Saint-Vincent-de Causse, sur la liste d'Union républicaine qui obtint deux sièges sur les trois à pourvoir : il fut réélu avec M. Saumande tête de liste, député sortant et questeur de la Chambre. Sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur dans trois Cabinets successifs - premier cabinet Millerand (20 janvier 1920 -18 février 1920), deuxième cabinet Millerand (18 février 1920 - 21 septembre 1920), cabinet Georges Leygues (24 septembre 1920-16 janvier 1921) - il participa à la discussion du projet de réorganisation des bureaux des préfectures, du budget de l'Intérieur pour l'exercice 1920 (maintien de l'allocation aux réfugiés qui n'ont pas encore pu regagner leur domicile) et du budget des Affaires étrangères (assistance aux Français réfugiés de Russie). Il intervint aussi dans la discussion du budget de l'Intérieur de l'exercice 1921 pour demander, sans succès, la transformation, en Direction, du Service des Affaires algériennes au Ministère de l'Intérieur et dans celle du budget de l'Algérie (ravitaillement et crédits pour les écoles).
Aux élections générales du 11 mai 1924, la liste d'Union républicaine sur laquelle il figurait n'obtint qu'un élu M. Saumande, les autres sièges allant à la liste de l'Union des gauches de MM. Georges Bonnet et Yvon Delbos. Il se représenta sans succès aux élections générales de 1928, mais il continua de participer à la vie politique en collaborant au Figaro, au Matin et à la Revue Hebdomadaire. Il écrivit plusieurs ouvrages : Histoire de la Troisième République, les causes du désastre (1942), la Vérité au service de la France. On lui doit encore des relations de voyage sur l'Orient, la Grèce, l'Asie Mineure, l'Afrique du Nord, parues dans : Le Tour du Monde et la presse parisienne.
Propriétaire dans les départements de la Dordogne, la Haute-Vienne et de la Corrèze, il y a favorisé les institutions du Crédit agricole et d'assurances contre la mortalité du bétail, et y a dirigé des travaux de culture et d'élevage.
Il ne semble pas avoir eu d'activité politique après la Libération et il mourut le 26 août 1958 à Magnac-Laval (Haute-Vienne) à l'âge de 85 ans.
Il avait épousé Mlle Secrestat-Escande, fille du docteur Escande, ancien député de la Dordogne.
Né le 5 novembre 1873 à Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Décédé le 26 août 1958 à Magnac-Laval (Haute-Vienne)
Député de la Dordogne de 1910 à 1914 et de 1919 à 1924
Sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur du 20 janvier 1920 au 18 février 1920, du 19 février 1920 au 23 septembre 1920 et du 24 septembre 1920 au 12 janvier 1921
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1259 et 1260)
Robert David meurt le 26 août 1958 à Magnac-Laval (Haute-Vienne), à l'âge de 85 ans.