Théophile, Timothée, Honoré David
1851 - 1892
- Informations générales
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- Né le 11 octobre 1851 à Saint-léger (Alpes-Maritimes - France)
- Décédé le 12 avril 1892 à Paris (Seine - France)
1851 - 1892
Né le 11 octobre 1851 à Saint-Léger (Alpes-Maritimes), mort le 12 avril 1892 à Paris.
Député des Alpes-Maritimes de 1889 à 1892.
Théophile David naquit le 11 octobre 1851 à Saint-Léger dans le canton de Puget-Thénier. Son père était un modeste commerçant. Après de brillantes études secondaires, il fit sa médecine à Montpellier, à Lyon et à Paris et se spécialisa en stomatologie. En 1877, il soutint une thèse remarquée sur la greffe dentaire. Ses travaux sur les maladies dentaires lui valurent d'être attaché à l'Ecole polytechnique et à l'hôpital de la Pitié. En 1889, il publia avec Pasteur un « Traité sur les microbes de la bouche ». Il collabora également à « La grande encyclopédie ». Il fut membre du jury chargé de décerner les récompenses à l'exposition universelle de 1889 (section médecine et chirurgie). A 35 ans, en 1886, il avait été nommé Chevalier de la Légion d'honneur.
S'étant présenté aux élections générales législatives du 22 septembre 1889 dans la circonscription de Puget-Thénier, il fut élu dès le premier tour de scrutin par 3.746 voix contre 1.142 à M. Bernard sur 4.934 votants. La même année, il entra au Conseil général des Alpes-Maritimes comme représentant du canton de Villars. Auteur de propositions de loi sur l'exercice de la médecine et sur la nomination du gouverneur et du sous-gouverneur de la Banque de France et du Crédit foncier, il intervint au cours de l'examen du budget de l'Instruction publique de 1891 pour appeler l'attention du Gouvernement sur l'insuffisance des locaux de la Faculté de Paris. Il demanda l'aménagement d'une bibliothèque pour les étudiants et l'établissement plus rapide du catalogue de la Bibliothèque nationale.
Il était inscrit au groupe des républicains et appartenait à diverses Commissions spéciales. Son décès, survenu prématurément à 41 ans, fut annoncé à la Chambre le 12 avril 1892 par le président Casimir-Périer qui salua en lui « un de ces travailleurs et de ces vaillants auxquels la démocratie française permet de conquérir leur place et qui récompensent la démocratie en la servant ».