Ferdinand Daynaud
1838 - 1918
- Informations générales
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- Né le 1er juin 1838 à Aiguillon (Lozère - France)
- Décédé le 8 mars 1918 à Vic-fezensac (Gers - France)
1838 - 1918
Député de 1881 à 1889, né à Aiguillon (Lot-et-Garonne), le 1er juin 1838, il était propriétaire à Vic-Fezensac et conseiller général du canton, quand il se présenta, comme candidat bonapartiste, aux élections législatives, le 21 août 1881, dans l'arrondissement de Condom ; il fut élu au scrutin de ballottage, le 4 septembre, par 9,776 voix (19,339 votants, 22,167 inscrits), contre 9,480 à M. le docteur Lannelongue, républicain.
Il prit place dans le groupe de l'appel au peuple, et vota en toutes circonstances avec la minorité de droite : contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, contre le ministère Ferry, contre les crédits du Tonkin, etc. Versé dans les questions financières, M. Daynaud prononça plusieurs discours sur la situation budgétaire, et en profita pour adresser de vives critiques à la politique gouvernementale.
Aux élections du 4 octobre 1885, porté sur la liste conservatrice, il fut élu député du Gers, le 2e sur 4, par 45,539 voix (73,309 votants, 90,673 inscrits), reprit sa place à droite, parmi les impérialistes, vota successivement contre tous les ministères de gauche qui se succédèrent au pouvoir et se prononça en dernier lieu :
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 1er juin 1838 à Aiguillon (Lot-et-Garonne), mort le 8 mars 1918 à Vic-Fezenzac (Gers).
Député du Gers de 1881 à 1893 (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires t. II p. 279).
Réélu le 22 septembre 1889, toujours dans le canton de Condom, avec 9.682 voix sur 18.090 votants (contre 8.236 voix à son adversaire de Ferrabouc), il devint membre d'une Commission spéciale, déposa une proposition de loi tendant à créer l'assurance agricole, et prit part à la discussion du budget de 1893 (il présenta en particulier une disposition additionnelle tendant à garantir la marque des eaux-de-vie).
Battu le 20 août 1893 dès le premier tour de scrutin, où il n'obtint que 5.880 voix contre 10.611 au professeur Lannelongue, sur 16.650 votants, il se retira de la vie politique.
Il mourut le 8 mars 1918 à Vic-Fezenzac (Gers), à l'âge de 80 ans.