Jules Delemotte

1899 - 1964

Informations générales
  • Né le 9 février 1899 à Frelinghien (Nord - France)
  • Décédé le 6 juillet 1964 à Poix (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Somme
Groupe
Mouvement républicain populaire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 9 février 1899 à Frelinghien (Nord)
Décédé le 6 juillet 1964 à Poix (Somme)

Membre de la seconde Assemblée nationale Constituante (Somme)

Jules Delemotte est né le 9 février 1899 à Frelinghien dans le Nord où il s'intègre profondément dans la société rurale. Installé comme agriculteur à Poix, dans la Somme, il élève ses cinq enfants. Il devient conseiller municipal puis adjoint au maire de Poix et, enfin, conseiller général. En juin 1946, lors des élections pour la seconde Assemblée Constituante, le M.R.P. le choisit pour tenir la seconde place sur sa liste. Grâce à ses 67 421 voix, le Mouvement Républicain Populaire a deux députés. Le département de la Somme est également représenté par deux communistes (70 075 voix), un socialiste (60 851 voix) et un R.G.R. (35 721 voix).

Le nouveau représentant de la Somme est nommé à la Commission de l'intérieur et à la Commission du ravitaillement où sa connaissance des réalités rurales et son expérience de la vie communale pouvaient être utiles. Il ne participe à aucun débat mais il dépose un avis au nom de la Commission du ravitaillement sur une proposition de résolution relative à l'amnistie des producteurs de lait accusés de hausse illicite. Bien que la Commission du ravitaillement se soit montrée défavorable à une amnistie, Jules Delemotte souhaite que le Gouvernement use de mesures de clémence exceptionnelles envers les producteurs de bonne foi.

Sa voix ne manque pas au M.R.P. pour le vote du second projet de constitution.

Aux élections législatives de novembre 1946, le recul du M.R.P. passant de 67 421 voix à 49 781 voix ne permet pas sa réélection. Jules Delemotte tente de revenir au Parlement en 1951 à la tête, cette fois, d'une liste M.R.P. que le député sortant, Pierre Garet, a abandonnée pour le R.G.R. Mais le faible résultat de la liste -19 034 voix - interdit son élection. Il ne renonce qu'après un nouvel échec en 1956 où il se présente en quatrième position sur une liste du M.R.P. qui perd encore 30 % de ses voix.