Emile Delmas

1885 - 1948

Informations générales
  • Né le 26 juillet 1885 à Saint-cirq-lapopie (Lot - France)
  • Décédé le 6 septembre 1948 à Marcilhac-sur-célé (Lot - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Lot
Groupe
Gauche républicaine démocratique

Biographies

Né à Saint-Cirq-Lapopie (Lot), le 26 juillet 1885, mort à Maroilhac-sur-Célé (Lot), le 6 septembre 1948.

Député du Lot de 1919 à 1924.

Emile Delmas fit ses études secondaires au lycée de Cahors, puis obtint le diplôme de bachelier en droit à la Faculté de Toulouse. Il se consacra ensuite à l'exploitation de ses propriétés de Marcilhac et de Saint-Sulpice, dans le Lot, et devint, en 1913, secrétaire général de la Fédération des planteurs de tabac de France : il devait occuper ce poste jusqu'en 1945.

Pendant la Grande Guerre, qu'il termina comme sous-lieutenant au 207e R.I., il est grièvement blessé. Sa très brillante conduite lui vaut la Croix de Guerre avec trois citations et la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Il sera nommé vice-président des Anciens de la 33e Division.

En 1919, il est élu conseiller municipal de Marcilhac. Aux élections législatives du 16 novembre, il est candidat sur la liste républicaine de défense agricole et économique conduite par le prince Joachim Murat et il est élu avec 22.604 voix, sur 48.768. votants.

Inscrit au groupe de la gauche républicaine démocratique et membre de la Commission de l'enseignement et des beaux-arts, de la Commission des pensions militaires, de la Commission d'assurance et de prévoyance sociales, il déposa une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit extraordinaire pour venir en aide aux victimes des cyclones qui avaient ravagé le département du Lot (1921), une proposition de loi tendant à modifier l'article 69 de la loi du 30 juillet 1913 relative à l'assistance aux femmes en couches (1923), une proposition de résolution invitant le Gouvernement à prescrire d'urgence et à développer l'enseignement de l'histoire locale à l'école primaire (1924). Il fut chargé des rapports sur les projets de loi tendant à rattacher au Ministère des Pensions le Service des victimes civiles de la guerre et l'Office national des mutilés et réformés de guerre précédemment rattachés le premier au Ministère de l'Intérieur et le second au Ministère du Travail (1920), ainsi que du rapport sur la proposition de loi de M. Taurines tendant à accorder aux mutilés, réformés et pensionnés de guerre, employés au titre d'auxiliaires dans les administrations de l'Etat, les droits qu'ils ont acquis (1922).

Il intervint à plusieurs reprises à la tribune. Ainsi, au cours de la discussion du budget de l'exercice 1920, il demanda que fût encouragée en France la culture du tabac indigène (1920). Lors des débats sur le projet de loi d'amnistie, il fit adopter un amendement accordant amnistie pleine et entière aux faits d'indiscrétion d'ordre militaire commis dans les correspondances privées (1920). Il fut entendu dans la discussion d'une interpellation concernant les anciens combattants et victimes de la guerre (1921). Il demanda à interpeller le Gouvernement sur les conditions de la catastrophe de chemin de fer de la Batellerie et intervint sur ce même sujet au cours de la discussion du budget de l'exercice 1922 (1921).

En 1923, il fut nommé membre du Conseil national de l'Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions.

Aux élections générales du 11 mai 1924, il se représenta sur la liste républicaine de défense agricole et économique et obtint 22.382 voix, mais ce fut la liste du bloc des gauches, sur laquelle figurait Jean-Louis Malvy, qui enleva les trois sièges du département.

Il s'adonna alors, jusqu'à son décès, à la profession d'assureur, comme inspecteur et comme agent général, à Figeac, de la Compagnie l'Urbaine et la Seine. Il posa à nouveau sa candidature aux élections générales des 22 et 29 avril 1928 et des 1" et 8 mai 1932, dans l'arrondissement de Figeac ; en 1928, il vint en tête au premier tour avec 7.110 voix contre 6.395 à Bouat et 2.478 à Charpentier, mais, au second tour, Bouat fut élu avec 8.577 voix contre 7.595 à Delmas ; en 1932, il obtint au premier tour 5.846 voix, mais fut battu par de Monzie qui en avait obtenu 8.070.

Dès lors, il renonça à la vie politique. Il mourut à l'âge de 63 ans, le 6 septembre 1948, à Marcilhac-sur-Célé (Lot).




Né le 26 juillet 1885 à Saint-Cirq-la-Popie (Lot)
Décédé le 6 septembre 1948 à Marcilhac sur Célé (Lot)

Député du Lot de 1919 à 1924

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1341 et 1342)

Ayant renoncé à la vie politique, Emile Delmas meurt le 6 septembre 1948 à Marcilhac-sur-Célé, à l'âge de 63 ans.