Claudius Delorme

1908 - 1980

Informations générales
  • Né le 21 janvier 1908 à Mornant (Rhône - France)
  • Décédé le 3 septembre 1980 à Saint-laurent-d'agny (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
Ire Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946
Département
Rhône
Groupe
Paysan
Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Rhône
Groupe
Républicain d'action paysanne et sociale

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1948 au 1er janvier 1958
Sénateur
du 28 avril 1959 au 1er octobre 1968
Sénateur
du 2 octobre 1968 au 2 octobre 1977

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 21 janvier 1908 à Mornant (Rhône)
Décédé le 3 septembre 1980 à Saint-Laurent d'Agny (Rhône)

Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale Constituante (Rhône)
Sénateur du Rhône de 1948 à 1958

La famille de Claudius Delorme est installée à Momant depuis plusieurs générations lors qu'il y naît le 21 janvier 1908. Fils d'un géomètre-expert, il fréquente l'école primaire de Mornant, puis le pensionnat des Lazaristes, à Lyon.

Il suit alors les cours de l'institut agricole Sandar, situé à Limonest, dans le Rhône, puis s'installe comme agriculteur-viticulteur à Saint-Laurent d'Agny. Actif et énergique, il s'engage rapidement dans divers organismes agricoles, dont l'union des coopératives du Sud-Est, la coopérative fruitière du Rhône, et les caisses de Crédit agricole.

Il contribue également, en 1930, à la fondation de la Jeunesse agricole catholique.

Durant la guerre, il met à profit ses diverses responsabilités pour épargner la déportation à de nombreux agriculteurs, notamment comme président de l'Union agricole corporative du Rhône.

A la Libération, il conduit la liste d'Union républicaine et paysanne lors des élections du 21 octobre 1945 dans le Rhône, et remporte l'un des quatre sièges à pourvoir. Il est réélu le 2 juin 1946.

Dans chacune des Assemblées Constituantes, il siège à la Commission de l'agriculture. Il intervient sur le budget de l'agriculture pour 1946, la composition et la compétence du Conseil économique, les attributions de l'Office national interprofessionnel des céréales, l'aide de l'Etat aux catégories sociales économiquement faibles, et l'élection des membres de la Chambre des députés.

A nouveau candidat, lors des élections législatives du 10 novembre 1946 dans le Rhône, en tête de la liste du Parti paysan d'union sociale, il est évincé au profit du MRP.

Il siège alors à l'Assemblée de l'Union française.

Les municipales d'octobre 1947 le font accéder au conseil municipal de Saint-Laurent d'Agny, puis il se présente aux élections du 7 novembre 1948 au Conseil de la République, en 2e position de la liste du RPF qui, avec 466 voix sur 1 243 exprimés, remporte deux des cinq sièges à pourvoir.

A son arrivée au Conseil de la République, Claudius Delorme est président de l'Union des syndicats agricoles du Rhône, et président cantonal de la FDSEA.

Il rejoint alors le groupe du Centre républicain d'action rurale et sociale, et siège à la Commission de l'agriculture.

L'essentiel de ses interventions portent sur ce domaine d'activité : élection des conseils d'administration des organismes de la mutualité agricole, statut viticole, évaluation des bénéfices agricoles pour 1949, aménagements fiscaux en matière de bénéfices agricoles et de revenus fonciers (1949), prestations familiales agricoles (1950) ; il prend également part aux débats sur la perception d'un droit de timbre sur les véhicules automobiles, la durée du service militaire, et le Conseil économique.

Lors du renouvellement partiel du 18 mai 1952 du Conseil de la République, il est en tête de la liste d'Union républicaine de défense du franc, qui recueille alors 357 voix sur 1 248 exprimés ; cette liste remporte deux des cinq sièges à pourvoir.

Poursuivant son action en faveur des questions agricoles, Claudius Delorme, s'exprime notamment sur les coopératives agricoles, l'allocation de vieillesse agricole, les réserves communales de chasse, et la formation professionnelle et la vulgarisation agricole.

Il intervient également sur la construction de logements et d'équippements collectifs, les conseils de gouvernement en AEF et AOF, et la création, à Lyon, d'un institut national des sciences appliquées.

Les 2 et 3 juin 1958, il vote en faveur des pleins pouvoirs, et de la révision constitutionnelle.

Lors des élections du 8 juin 1958, les deux sénateurs sortants de la liste d'Union des indépendants et paysans, conduite par Claudius Delorme, conservent leurs sièges ; il en sera de même le 26 avril 1959.