Louis Deproge
1850 - 1921
- Informations générales
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- Né le 5 août 1850 à Fort-de-france (Martinique - France)
- Décédé le 19 décembre 1921 à Sanvic (Seine-Inférieure - France)
1850 - 1921
Député depuis 1882, né à Fort-de-France (Martinique) le 5 août 1850, il était négociant dans cette colonie, lorsqu'il fut élu, le 5 mars 1882, député de la 2e circonscription de la Martinique, par 3,493 voix sur 3,494 votants et 19,724 inscrits, en remplacement de M. Hurard, qui avait opté pour la 1re circonscription de cette colonie.
Il prit place à la gauche radicale, vota avec ce groupe, et fut réélu, le 25 octobre 1885, député de la Martinique, le 2e et dernier, par 5,190 voix sur 9,673 votants et 39,773 inscrits. Il reprit sa place à l'extrême gauche, et il s'est prononcé, à la fin de la législature :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 5 août 1850 à Fort-de-France (Martinique), mort le 19 décembre 1921 à Sanvic (Seine-Maritime).
Député de la Martinique de 1882 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 342.)
Réélu le 6 octobre 1889, au deuxième tour de scrutin, par 2.643 voix sans concurrent sur 3.445 votants, Louis Deproge est nommé membre de diverses Commissions.
Il prend part aux discussions sur l'organisation municipale de la Guyane, le tarif des douanes applicable aux produits importés des colonies, l'organisation de l'armée coloniale. Il intervient dans le débat sur le budget des Colonies pour 1893 et dépose une proposition de loi tendant à la création d'un ministère des colonies.
Aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893, Louis Deproge est à nouveau réélu, au deuxième tour de scrutin, par 3.052 voix contre 2.061 à M. Duquesnay, docteur en médecine, sur 5.152 votants.
Il est nommé membre de diverses Commissions et notamment de la Commission chargée de l'examen des projets de loi relatifs aux colonies.
Il prend part à la discussion d'une proposition de résolution invitant le Gouvernement à appliquer à la Réunion la loi de 1889 sur le recrutement de l'armée et demande que tous les Français d'outre-mer paient « l'impôt le plus sacré », « l'impôt du sang ». Lors de l'examen du projet de loi déclarant Madagascar colonie française, il fait un vibrant plaidoyer en faveur de l'abolition de l'esclavage. Il intervient dans la discussion du budget des Colonies pour 1897 et pour 1898.
Il est inscrit à la gauche radicale avec laquelle il vote presque toujours.
Mais aux élections des 8 et 22 mai 1898, Louis Deproge est battu par M. Duquesnay et n'obtient que 5.158 voix au second tour de scrutin contre 6.497 à son adversaire, sur 11.665 votants.
Cet échec, s'ajoutant à un mauvais état de santé, conduit Louis Deproge à se retirer de la politique.
Après avoir été affecté à la Réunion, il est nommé percepteur à Sanvic, près du Havre. Il y meurt le 19 décembre 1921, à l'âge de 71 ans, après vingt-cinq ans de service.
Sa dépouille mortelle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise, dans la tombe des Fabien.