Charles Descaure
1848 - 1893
- Informations générales
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- Né le 11 mai 1848 à Fresnoy-en-chaussée (Somme - France)
- Décédé le 18 janvier 1893 à Ailly-sur-noye (Somme - France)
1848 - 1893
Député depuis 1885, né à Fresnoy-en-Chaussée (Somme) le 11 mai 1848, grand propriétaire éleveur, secrétaire de la Société hippique du sud de la Somme, maire de Fresnoy, conseiller d'arrondissement en 1874, conseiller général du canton de Moreuil depuis 1876, il fut élu député de la Somme, le 4 octobre 1885, le 3e sur 8 de la liste conservatrice, par 67,536 voix sur 133,484 votants.
Il prit place à droite, et vota pour les droits protecteurs de l'agriculture et contre les crédits du Tonkin; en dernier lieu, il s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), et s'est prononcé:
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 11 mai 1848 à Fresnoy-en-Chaussée (Somme), mort le 18 janvier 1893 près d'Ailly-sur-Noye.
Député de la Somme de 1885 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 349).
Aux élections générales du 22 septembre 1889, Charles Descaures est réélu à Montdidier comme conservateur par 8.504 voix contre 8.141 à M. Jametel - républicain, qui avait déjà été son concurrent malheureux en 1885 - sur 16.818 votants.
Membre de plusieurs commissions spéciales pour l'étude des textes relatifs à l'institution de pénalités, il rapporta aussi diverses pétitions mais il s'intéressait surtout aux questions agricoles et hippiques.
Charles Descaures est décédé subitement, en cours de session, le 18 janvier 1893, dans le train Paris-Amiens, aux environs d'Ailly-sur-Noye. Son éloge funèbre fut prononcé le lendemain par Casimir Périer, président de la Chambre : « Il appartenait à une famille de parlementaires. Après avoir été membre de la Constituante et de la Convention, son grand-oncle avait été appelé à présider le Corps législatif du Premier Empire. Notre regretté collègue, qui appartenait lui-même au Parlement depuis 1885, avait su ici, comme dans son département, gagner l'affection de tous ceux qui le connaissaient, par l'aménité de son caractère. Il s'était montré un défenseur dévoué des intérêts agricoles et il a rendu de signalés services par sa compétence toute spéciale dans les questions hippiques. »
Il n'avait que 45 ans.