Gabriel Despax
1878 - 1922
- Informations générales
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- Né le 22 novembre 1878 à Dax (Landes - France)
- Décédé le 9 mai 1922 à Pissos (Landes - France)
1878 - 1922
Né le 22 novembre 1878 à Pissos (Landes), mort le 9 mai 1922 à Pissos.
Député des Landes de 1919 à 1922.
Despax avait embrassé la profession d'avocat. Il l'exerça avec talent. Son verbe ardent et imagé, plein de la lumière du midi, lui donnait, comme devait le dire, dans son éloge funèbre, le président de la Chambre des Députés « le charme particulier aux orateurs de ce beau pays ». Gabriel Despax entra dans la carrière politique et milita dans les rangs du parti radical et radical-socialiste. Il entra bientôt au conseil général où il représenta le canton de Pissos jusqu'à sa mort.
A partir de 1913 et également jusqu'à sa mort, il fut conseiller municipal de Dax. Il fut d'ailleurs maire de cette ville de 1913 à 1919. A la demande de ses amis, il se présenta pour la première fois aux élections générales le 16 novembre 1919, sur la liste républicaine d'action démocratique et sociale dirigée par Léo Bouyssou et dont le principal adversaire était Defos du Rau, leader de la liste d'union et de réorganisation nationale. Despax, bien qu'il n'eût pas recueilli toutes les voix qu'il espérait à Dax, eut 21.780 suffrages sur 66.537 votants et fut élu au quotient électoral. A la Chambre, il s'inscrivit au groupe radical et radical-socialiste et fut successivement membre dés Commissions de l'industrie, du travail, du Suffrage universel et d'assurance et de prévoyance sociales. Il prit une part active à la discussion de la loi de 1920 qui devait remanier l'impôt sur le revenu. Il intervint également au cours de la discussion des budgets de 1920, 1921 et 1922 et de diverses interpellations portant sur la politique algérienne, et interpella lui-même le Gouvernement sur la liquidation des stocks américains.
Il mourut subitement à Pissos le 9 mai 1922. Le président de la Chambre Raoul Peret, à cette occasion, retraça sa vie en termes extrêmement élogieux, regrettant avec infiniment de tristesse « de voir partir, en pleine force de labeur, un homme qui avait déjà marqué sa place dans l'Assemblée et devant lequel s'ouvrait un avenir brillant. »
Il n'avait que 44 ans.