Léonce Destremx
1820 - 1901
- Informations générales
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- Né le 5 décembre 1820 à Saint-christol-lez-alès (Gard - France)
- Décédé le 5 mai 1901 à Saint-christol-lez-alès (Gard - France)
1820 - 1901
Représentant en 1871, député de 1876 à 1877, né à Alès (Gard) le 5 décembre 1820, il descendait d'un conseiller du roi au parlement de Metz qui acheta en Languedoc la terre noble de Saint-Christol, et se livra à l'agriculture. Son grand père et son père (qui quitta le service militaire en 1820, officier au 6e cuirassiers) s'occupèrent aussi de l'exploitation de leurs domaines ; il fit de même, et, en sept années, remporta dans les concours plus de cent médailles.
Conseiller général de l'Ardèche pour le canton de Joyeuse et maire de la Blachère, partisan actif de la propagation de l'instruction primaire et agricole, il se présenta aux élections du Corps législatif, le 14 mai 1869, comme candidat indépendant, dans la 2e circonscription de l'Ardèche, où il échoua avec 9 468 voix contre 13 503 données à l'élu, M. de Rochemure.
Le 8 février 1871, il fut élu représentant de l'Ardèche à l'Assemblée nationale, le 7e sur 8, par 39 969 voix sur 73 015 votants et 115 623 inscrits. Il prit place au centre gauche, déposa des projets de loi sur les charges imposées aux communes et aux départements pour l'organisation de la garde nationale mobilisée, sur le contingent, sur la Légion d'honneur, etc. Dès le 11 février 1871, il avait posé la question constitutionnelle ; son amendement, lors de la dissension de la loi sur la presse (1875), pour interdire la vente des journaux sur la voie publique, n'eut pas de succès. Dans cette législature, il vota :
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la validation de l'élection des princes d'Orléans.
Il s'abstint sur la pétition des évêques.
Il se prononça :
- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour le service militaire de trois ans,
- contre l'acceptation de la démission de Thiers,
- contre l'arrêté contre les enterrements civils,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Pascal Duprat,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Candidat sénatorial dans l'Ardèche aux premières élections du 30 janvier 1876, il échoua avec 190 voix contre 204 à M. Tailliand, candidat conservateur, et se présenta aux élections législatives du 20 février suivant, dans la 2e circonscription de Largentière. Il fut élu par 6 652 voix sur 12 617 votants et 16 123 inscrits, contre 5 927 voix données au candidat conservateur, M. Lauriol. M. Destremx reprit sa place à gauche, vota contre le ministère de Broglie et fut des 363.
Aux élections qui suivirent la dissolution de Chambre, il fut battu, dans sa circonscription, le 14 octobre 1877, avec 6 064 voix, par le candidat du gouvernement du 16 mai, M. Lauriol, élu par 7 373 suffrages. Cette élection fut invalidée, mais M. Destremx refusa de se représenter ; il opposa le même refus aux offres de candidature sénatoriale qui lui furent faites en 1877, pour remplacer M. Bonnefoy-Sibour, sénateur décédé.
M. Destremx est membre de l'Académie du Gard, fondateur et président de la Société littéraire et scientifique d'Alès, et membre correspondant de plusieurs académies.
On a de lui :
- Légendes et chroniques du Languedoc (1857).
- Essai d'économie rurale et d'agriculture pratique (1861).
- Agriculture méridionale (1886).
- Le chemin de fer d'Alais au Pouzin (1868), etc.
Né le 5 décembre 1820 au domaine de Saint-Christol, à Saint-Christol-lez-Alès (Gard), mort à Saint-Christol-lez-Alès le 5 mai 1901.
Député de l'Ardèche de 1876 à 1877. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 372).
Retiré dans son domaine de Saint-Christol, il y mourut le 5 mai 1901, à l'âge de 81 ans.