Léon Deyron

1874 - 1947

Informations générales
  • Né le 20 février 1874 à Constantine (Algérie)
  • Décédé le 3 mars 1947 à Souk-ahras (Algérie)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
Ire Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 20 Février 1874 à Constantine (Algérie).
Décédé le 3 mars 1947 à Souk-Ahras (Algérie).

Membre de la première Assemblée nationale Constituante (Constantine).

Léon Deyron, né à Constantine le 20 février 1874, est propriétaire terrien en Algérie. Conseiller municipal et conseiller général de Souk-Ahras, cet ancien radical indépendant se présente aux élections du 21 octobre 1945 au sein du collège des électeurs français, citoyens musulmans et non-musulmans sur la liste de concentration républicaine conduite par Paul Cuttoli. Avec 24 688 voix sur 66 821 suffrages supprimés, la liste de concentration devance les listes socialiste, M.R.P et communiste. Léon Deyron est ainsi élu à la plus forte moyenne représentant du département de Constantine à la première Assemblée nationale Constituante.

Il est nommé membre des Commissions des moyens de communication et des PTT, des pensions civiles et militaires et des victimes de la guerre, et du ravitaillement. Comme membre du groupe radical-socialiste, Léon Deyron est représentatif du conservatisme de la place de Valois en matière coloniale. C'est ainsi qu'il soutient le sous-préfet de son arrondissement menacé d'être remplacé pour avoir réprimé trop durement les événements tragiques du 8 mai 1945 ; de la même manière, le 28 février 1946, il s'abstient lors du vote du projet de loi portant amnistie applicable en Algérie. Enfin, le 5 avril 1946, lors de la discussion des dispositions spéciales à l'Algérie d'une proposition de loi relative à l'élection des députés, il défend au nom du groupe radical le principe du double collège et partant appelle à voter contre le collège unique.

Le 2 juin 1946, Léon Deyron ne sollicite pas le renouvellement de son mandat. Il est décédé le 3 mars 1947 à Souk-Ahras.