Etienne, Denis, Augustin, Marie, Gaston d'Audiffret-Pasquier

1882 - 1957

Informations générales
  • Né le 15 mars 1882 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 12 avril 1957 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Orne
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Orne
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Orne
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Orne
Groupe
Républicain et social
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Orne
Groupe
Républicains indépendants et d'action sociale

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 15 mars 1882 à Paris, mort à Paris le 12 avril 1957.

Député de l'Orne de 1919 à 1942.

Petit-fils du précédent et fils de diplomate, le duc Etienne d'Audiffret-Pasquier fit des études littéraires que confirma le diplôme de licencié ès lettres.

Il débuta dans la politique comme maire de Saint-Cristophe-le-Jajolet, le 20 mai 1920 et conserva ce mandat jusqu'en 1948 avec une brève interruption en 1944-1945. Il fut ensuite élu conseiller général de l'Orne (canton de Mortrée) le 10 avril 1910 et le resta jusqu'en 1940, exerçant les fonctions de vice-président à partir de 1931. 11 devint successivement membre de la Commission administrative en 1941, puis membre du conseil départemental en 1943.

Il fut élu pour la première fois Député par le département de l'Orne aux élections générales du 16 novembre 1919 comme candidat indépendant, sans avoir constitué de liste. Il se fit inscrire au groupe de l'Entente républicaine démocratique.

Ayant la charge d'une importante propriété agricole, propriétaire des haras de Sassy (Orne), membre du Comité de la société d'encouragement et du Conseil supérieur des haras, il s'intéressa tout particulièrement aux questions agricoles. Il était d'ailleurs membre de la Commission de l'agriculture et de la Commission des boissons. C'est ainsi qu'il eut l'occasion d'intervenir au cours de différents débats relatifs : à la rafle de bétail et de chevaux opérée par des maquignons suisses sur les marchés de l'Est (1920); à l'élevage du cheval de remonte (1921) ; à l'installation à Paris du concours d'animaux reproducteurs (1921); à la nourriture des étalons (1921); à l'achat des chevaux de selle et de trait de l'armée (1921); aux services des haras (1921); aux primes aux naisseurs de chevaux de sang (1921); aux déplacements des directeurs de haras (1922); aux concours d'animaux reproducteurs (1922). Il fut réélu aux élections générales du 11 mai 1924 sur la liste d'Union nationale républicaine démocratique où il figurait en dernière position, mais qui passa tout entière. Membre de la Commission de l'agriculture, de la Commission des mines et de la force motrice, et de la Commission des boissons, ses interventions portèrent notamment sur : l'encouragement à l'agriculture (1924), le personnel des haras (1924 et 1925), les bureaux de l'enregistrement (1925), l'impôt sur les bénéfices agricoles, les alcools, les scories de Caen (1926), le prélèvement sur les sommes engagées au pari mutuel, les haras (1927).

Aux élections générales du 22 avril 1928, qui marquèrent le retour au scrutin d'arrondissement, il fut élu par la circonscription d'Argentan au premier tour de scrutin à une majorité considérable. Toujours membre de la Commission de l'agriculture dont il devint vice-président, de la Commission des mines et de la force motrice, et de la Commission des boissons, il intervint plus spécialement sur : les permissions agricoles, les logements dans les campagnes, la Commission des répartitions, les engrais azotés, l'élevage (1928), l'élevage chevalin (1929), les salariés agricoles (1930), l'importation de bestiaux de Roumanie, les bénéfices agricoles (1931), les baux à ferme, les habitations à bon marché rurales, les bouilleurs de cru, les calamités publiques (1932).

Réélu par la même circonscription aux élections générales du 1er mai 1932, au premier tour de scrutin, il s'inscrivit au groupe républicain et social. Il retrouva son poste de vice-président de la Commission de l'agriculture, et celui de membre de la Commission des boissons. Ses interventions furent nombreuses. Il interpella le Gouvernement sur la baisse constante du bétail sur pied (1932); on l'entendit en outre sur : la répartition des fonds du pari mutuel, l'évaluation forfaitaire des bénéfices agricoles (1933), l'effectif des étalons nationaux, la défense du marché du blé, l'assainissement du marché des vins (1934), l'assainissement des marchés de la viande et du lait (1935), l'exercice de la médecine vétérinaire (1936).

Il fut réélu aux élections générales du 26 avril 1936, au premier tour de scrutin, par la même circonscription, et s'inscrivit au groupe des républicains indépendants et d'action sociale. Membre de la Commission des finances, il se fit entendre au cours de divers débats, notamment sur : la réforme fiscale, le prélèvement opéré sur les recettes du pari mutuel (1936); il rapporta le budget de la Légion d'Honneur (1937); au cours de la discussion de la loi de finances de l'exercice 1938 il demanda la suppression du prélèvement de 10 % sur les valeurs possédées par les sociétés de prévoyance et de retraites (1937); il prit part à la discussion du budget de l'Agriculture de l'exercice 1940 et à celle du budget des Beaux-Arts dont il fut le rapporteur. En cette même qualité il intervint dans la discussion d'un projet de loi relatif aux caisses de retraites de l'Opéra et de l'Opéra-Comique (1939), et se fit entendre au cours de la discussion d'interpellations sur la politique agricole du Gouvernement (1940).

Il ne se représenta pas aux élections qui suivirent la Libération, mais continua son activité au sein de diverses sociétés dont il était le président, notamment celle des Mines d'Anzin et des Fonderies de Brignoles-Golliéra. Il était en outre administrateur de la Compagnie de Suez et du Crédit algérien.

Il fut réélu en 1950 Président du groupement national et fédéral des syndicats et associations d'éleveurs et propriétaires de chevaux de sang.

Il était Chevalier de la Légion d'Honneur et décoré de la Croix de Guerre 1914-1918.




Né le 15 mars 1882 à Paris

Décédé le 12 avril 1957 à Paris

Député de l'Orne de 1919 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français, tome I, p. 412).

Après 1940, le duc Etienne d'Audiffret-Pasquier se consacre exclusivement à la vie politique locale : il conserve son poste de maire de Saint Christophe Le Jajolet jusqu'en 1948, sauf une brève interruption en 1944-1945. Il devient par ailleurs successivement membre de la commission administrative en 1941 et du conseil départemental en 1943.

Relevé de l'inéligibilité par décision du jury d'honneur, en date du 6 juillet 1945 en raison de sa participation personnelle à la lutte contre l'ennemi, il ne se représente pas aux élections législatives qui suivent la Libération, poursuivant son activité au sein de diverses sociétés dont il est le président, notamment celles des mines d'Anzin et des fonderies de Brignoles-Golliera. Il est en outre administrateur de la Compagnie de Suez et du Crédit Algérien.

Il est réélu, en 1950, président du Groupement national et fédéral des syndicats et associations d'éleveurs et propriétaires de chevaux de sang.

Il meurt, le 12 avril 1957, à Paris.