Henri Doizy
1869 - 1952
Né le 3 janvier 1869 à Charleville (Ardennes), mort le 3 août 1952 à La Blotinière, commune de Lunay (Loir-et-Cher).
Député des Ardennes de 1910 à 1919.
Fils d'un artisan militant socialiste, Henri, Louis Doizy, après des études secondaires à Charleville, sa ville natale, commença ses études de médecine à Paris et les termina à Lille. Il s'installa médecin à Flize en 1896 et devint le conseiller général du canton en 1904. Candidat socialiste aux élections générales législatives du 24 avril 1910 dans la première circonscription de Mézières, il fut élu au premier tour de scrutin par 5.542 voix sur 10.461 votants, contre 3.149 à Bouchez-Leheutre et 1.443 à Carpentier. Membre de la Commission d'assurance et de prévoyance sociales et de celle de l'hygiène publique, son activité au Parlement s'exerça surtout dans le domaine de la législation sociale, s'intéressant, plus particulièrement, à la réglementation des accidents du travail et de la protection de la santé publique. Il se fit entendre dans la discussion du budget des exercices 1911, 1912, 1913, pour se préoccuper principalement des questions sanitaires.
Réélu aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914 avec 5.743 voix contre 4.803 à M. Billaudèlle sur 10.791 votants, il devint président de la Commission de l'hygiène publique et appartint en outre aux Commissions d'assurance et de prévoyance sociales, de réparation des dommages de guerre et des régions libérées. Avec Marcille, chirurgien des hôpitaux de Paris, il créa les « autochir », ces ambulances automobiles qui permirent d'installer des centres opératoires en première ligne.
En 1917, Clemenceau aurait envisagé de le nommer Ministre de la Santé, mais le Parti socialiste s'y serait opposé.
Il fut le promoteur des lois du 31 mars 1919 en faveur des blessés de guerre et du 31 juillet 1919 en faveur des instituteurs victimes de guerre.
Il était inscrit, bien entendu, au groupe du parti socialiste.
Le scrutin à la représentation proportionnelle instauré en 1919 ne lui permit pas de l'emporter sur la liste d'Union républicaine qui lui était opposée. Il n'obtint, en effet, le 16 novembre 1919, à la tête de la liste socialiste, que 20.821 voix sur 57.389 votants. Il abandonna alors la vie publique et se consacra à l'organisation de la médecine dans le département des Ardennes. Vers la fin de sa vie, il organisa la Société de prévoyance des médecins. Il mourut le 3 août 1952 à l'âge de 83 ans, à « La Blotinière », commune de Lunay (Loir-et-Cher).
Né le 3 janvier 1869 à Charleville (Ardennes)
Décédé le 3 août 1952 à La Blotinière, commune de Lunay (Loir- et-Cher)
Député des Ardennes de 1910 à 1919
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1459, 1460)
Ayant abandonné la vie politique, Henri Doizy se consacre à l'organisation de la médecine dans le département des Ardennes. Vers la fin de sa vie, il crée la Société de prévoyance des médecins.
Il meurt à La Blotinière le 3 août 1952, à l'âge de 83 ans.