Georges Dorly

1867 - 1950

Informations générales
  • Né le 5 mai 1867 à Vinay (Isère - France)
  • Décédé le 14 septembre 1950 à Saint-marcellin (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Isère
Groupe
Radical et radical-socialiste

Biographies

Né à Vinay (Isère) le 5 mai 1867, mort à Saint-Marcellin (Isère) le 14 septembre 1950.

Député de l'Isère de 1924 à 1928.

Fils d'un limonadier, Georges Dorly obtint le diplôme de l'Ecole nationale vétérinaire de Lyon, et s'installa à Saint-Marcellin.

Conseiller municipal en 1904, conseiller général du canton de Saint-Marcellin de 1911 à 1940, il fut maire de cette ville de 1919 à 1944. A la tête de l'administration municipale, il déploya une grande activité, exerçant les fonctions de directeur-adjoint de la Caisse d'Epargne depuis 1895, de président du Conseil des directeurs de la même Caisse depuis 1919 et de président de la Société de secours mutuel.

Aux élections générales législatives du 11 mai 1924 inscrit sur la liste du bloc des gauches, il arriva en troisième position, et fut élu par 67.442 voix sur 126.927 votants.

Membre du groupe radical et radical-socialiste, il appartint à la Commission de l'hygiène et à la Commission du travail.

Il déposa une proposition de loi tendant à une sévère réglementation de la vivisection qui devait interdire les souffrances non indispensables infligées aux animaux.

Il n'intervint guère en séance publique mais déposa plusieurs avis et rapports sur des textes de caractère social.

Il était ainsi apprécié dans une notice du Cabinet du Préfet de l'Isère en 1925 : « Intelligent, a su reprendre avec habileté une situation politique qui avait été un instant ébranlée. Jouit de la sympathie de ses collègues. Bons rapports avec l'administration. »

Aux élections générales du 22 avril 1928, qui eurent lieu au scrutin uninominal, il n'obtint dans la circonscription de Saint-Marcellin que 3.905 voix sur 17.107 votants, et il ne maintint pas sa candidature au second tour.

Il ne fit plus acte de candidature aux élections législatives mais il resta maire de Saint-Marcellin jusqu'à la fin de la guerre de 1939-1945.

Le Cri de la Vallée journal de Saint-Marcellin, s'exprimait ainsi (20 janvier 1945) : il n'a jamais caché « son mépris pour le Gouvernement de Vichy » et a refusé hautainement de faire homologuer sa Légion d'honneur en jurant fidélité à l'ex-maréchal.

Il se retira de la vie publique en janvier 1945. Dans une lettre adressée à cette occasion au Préfet de l'Isère, il écrivait : « ... je viens mettre à votre disposition, non sans un serrement de cœur assez compréhensible le siège que j'occupe. Il est juste en effet d'y laisser quelques places aux générations nouvelles plus qualifiées par leur activité... »

Il mourut le 14 septembre 1950 à Saint-Marcellin, à l'âge de 83 ans. Il était Officier de la Légion d'honneur.




Né le 5 mai 1867 à Vinay (Isère)
Décédé le 14 septembre 1950 à Saint-Marcellin (Isère)

Député de l'Isère de 1924 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1467, 1468)

Pendant la seconde guerre mondiale, Georges Dorly conserve sa fonction de maire de Saint-Marcellin, bien que ne cachant pas son hostilité au Gouvernement de Vichy.

Il meurt le 14 septembre 1950 à Saint-Marcellin, à l'âge de 83 ans.