Charles, Adrien Auffray
1887 - 1957
Né à Marly-le-Roi (Seine-et-Oise) le 20 décembre 1887, mort à Clichy le 11 septembre 1957.
Député de la Seine de 1924 à 1928 et de 1932 à 1936.
Ouvrier métallurgiste et syndicaliste, Charles Auffray se présenta aux élections générales de 1924 sur la liste communiste de la 1re circonscription de la Seine et fut élu second de liste, derrière Marcel Cachin.
Membre de la Commission du travail, il s'intéressa particulièrement à la législation concernant les cheminots (1924, 1925 et 1927) et prit part à la discussion sur l'amnistie.
Battu par Rouquier en 1928 dans la 7° circonscription de Saint-Denis il fut réélu le 8 mai 1932 dans cette même circonscription, au 2° tour de scrutin par 8.623 voix contre 7.955 à Rouquier; mais il s'inscrivit au groupe de l'Unité ouvrière.
Membre de la Commission des travaux publics et des moyens de communication (1932) et de la Commission des comptes définitifs et des économies (1934) puis de la Commission de l'armée (1935), il déposa diverses propositions de loi tendant à améliorer le régime des assurances sociales des malades et des chômeurs (1933) et rapporta la proposition de résolution d'Emile Canda tendant à inviter le Gouvernement à admettre la batellerie au bénéfice des lois sociales (1935).
Aux élections générales de 1936 il se vit opposer dans sa circonscription Louis Maurice Honel, candidat communiste, qui obtint plus de voix que lui au premier tour. Auffray se désista alors en faveur de celui-ci, assurant ainsi son élection au 2° tour.
Auffray se consacra dès lors à sa commune de Clichy dont il était le maire et avait été le conseiller général de 1929 à 1935.
Il y mourut le 11 septembre 1957.
Né le 20 décembre 1887 à Marly-Le-Roi (Seine-et-Oise)
Décédé le 11 septembre 1957 à Clichy (Seine)
Député de la Seine de 1924 à 1928 et de 1932 à 1936
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 415)
Après son échec en 1936, et ayant rallié la SFIO, Charles Auffray se consacre à son mandat de maire de Clichy jusqu'à sa destitution en 1941.
Employé au centre d'entraide française de Clichy après la Libération, il fait reparaître le Prolétaire de Clichy comme journal socialiste d'informations locales et municipales du parti socialiste SFIO.
Il meurt à Clichy le 11 septembre 1957.
Il était médaillé de la Résistance et chevalier de la Légion d'honneur.