Jacques Augarde

1908 - 2006

Informations générales
  • Né le 13 avril 1908 à Agen (Lot-et-Garonne - France)
  • Décédé le 19 juillet 2006 à Paris (Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Citoyens français du Maroc
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Mouvement républicain populaire

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1951 au 1er janvier 1958

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 13 avril 1908 à Agen (Lot-et-Garonne)

Membre de la seconde Assemblée nationale Constituante (Maroc)

Député de Constantine de 1946 à 1951 Sénateur de Constantine de 1951 à 1958

Sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil chargé des Affaires musulmanes du 26 novembre 1947 au 26 juillet 1948.

Après avoir obtenu le diplôme de l'Ecole libre des hautes études sociales, Jacques Augarde exerce, avant guerre, la profession de journaliste, et effectue, à ce titre, des enquêtes en Europe Centrale, notamment dans les Balkans. Officier de réserve, il réussit, en 1943, à quitter la France puis, après avoir été interné à Lerida et à Barcelone, il gagne l'Afrique du Nord où il s'engage dans le corps des Tabors marocains qui participe brillamment aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. Il obtient, à ce titre, la croix de guerre, la croix de la Légion d'honneur, la médaille des évadés, ainsi que diverses décorations étrangères.

Elu représentant du Maroc, à la seconde Assemblée nationale Constituante sur la liste du MRP, il devient député de Constantine (1er Collège), le 10 novembre 1946, sur la liste de l'Union républicaine. Du 27 novembre 1947 au 26 juillet 1948, il est sous-secrétaire d'Etat, chargé des Affaires musulmanes à la présidence du conseil dans le ministère Schuman. Non réélu aux élections législatives du 17 juin 1951, Jacques Augarde se présente avec succès dans le département de Constantine à l'élection partielle sénatoriale du 30 septembre 1951, qui suit la démission de Jules Valle, élu député. Il est réélu au Conseil de la République, le 18 mai 1952, sous la même étiquette que lors de l'élection précédente, celle de l'Entente Républicaine ; il y siège comme membre du Groupe du centre républicain apparenté au MRP. Membre, à l'Assemblée nationale comme au Conseil de la République, de la Commission des affaires étrangères et de la Commission de la défense, Jacques Augarde consacre l'essentiel de ses interventions parlementaires à la défense des intérêts des anciens combattants, notamment d'Afrique du nord, et de ceux des populations algériennes.

Parallèlement à ses fonctions parlementaires, Jacques Augarde exerce des mandats locaux. Il est maire de Bougie, de 1947 à 1958, et conseiller général de la 29e circonscription, de 1949 à 1958. Jacques Augarde a également écrit plusieurs ouvrages dont un recueil de poésies Milliaires couronné par l'Académie française, et un récit de son expérience de la guerre : La longue route des Tabors.