François, Auguste Dubois
1814 - 1888
- Informations générales
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- Né le 28 mars 1814 à Arnay-le-duc (Côte-d'Or - France)
- Décédé le 2 décembre 1888 à Paris (Seine - France)
1814 - 1888
Représentant en 1871, député de 1876 à 1888, né à Arnay-le-Duc (Côte d’Or) le 28 mars 1814, mort à Paris le 2 décembre 1888, il fit son droit à Paris, et acheta une charge d'avoué d'appel près la cour de Dijon.
Il céda sa charge en 1865, fut nommé conseiller municipal de Dijon, adjoint au maire (1869), et maire de Dijon (août 1870). Pendant l'occupation prussienne, il remplit ces fonctions avec un dévouement qui lui valut, après la guerre, une adresse de félicitations de ses administrés.
Le 8 février 1871, il fut élu représentant de la Côte-d'Or, à l'Assemblée nationale, le 1er sur 8, par 64,754 voix sur 73,216 votants et 116,813 inscrits. Il prit place à la gauche républicaine, fit partie des commissions de l'indemnité à accorder aux départements envahis, de l'organisation des bureaux de bienfaisance, et vota :
- contre la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre la pétition des évêques,
- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour le service militaire de trois ans,
- contre la démission de Thiers,
- contre l'arrêté sur les enterrements civils,
- contre le septennat,
- contre l'admission des princes d'Orléans dans l'armée à titre définitif,
- contre le ministère de Broglie,
- pour la dissolution,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Conseiller général de la Côte d’Or pour Arnay-le-Duc (8 octobre 1871), il donna sa démission de maire de Dijon en 1872, et fut réélu, le 20 février 1876, dans la 1re circonscription de Dijon, par 10,712 voix sur 12,642 votants et 20,107 inscrits; il combattit le ministère de Broglie et fut des 363.
Aux élections qui suivirent la dissolution de la Chambre, il fut réélu, le 14 octobre 1877, par 11,237 voix sur 16,162 votants et 20,208 inscrits, contre 4,808 voix à M. Piet. Il continua de siéger à la gauche républicaine et soutint les ministères opportunistes sur les questions religieuses, scolaires, coloniales, etc.
Son mandat lui fut renouvelé, le 21 août 1881, par 11,323 voix sur 13,395 votants et 21,456 inscrits, contre 908 voix à M. Buffenoir; le 4 octobre 1885, porté sur la liste de concentration républicaine de la Côte d’Or, il passa, le 1er sur 6, avec 52,050 voix sur 91,807 votants et 113,471 inscrits. Il prit place à la gauche radicale, et vota l'expulsion des princes. Il mourut avant la fin de la législature.
M. Dubois était gendre de M. Monnet, ancien représentant de 1848.