Louis, Victor Dubois
1837 - 1914
- Informations générales
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- Né le 4 décembre 1837 à Dreux (Eure-et-Loir - France)
- Décédé le 12 novembre 1914 à Dreux (Eure-et-Loir - France)
1837 - 1914
Né le 4 décembre 1837 à Dreux (Eure-et-Loir), mort le 12 novembre 1914 à Dreux.
Député d'Eure-et-Loir de 1895 à 1902.
Fils d'un négociant en vins établi à Dreux, Louis, Victor Dubois succéda à son père dans cette profession le 1er janvier 1861, et l'exerça jusqu'au 1er juillet 1891.
Nommé juge suppléant au Tribunal de Commerce en 1868, il est élu en 1870 conseiller municipal. Juge titulaire au . Tribunal de Commerce en 1872, conseiller d'arrondissement en 1877, il accède à la mairie de Dreux le 31 janvier 1878, qu'il occupera durant une dizaine d'années. Il est enfin élu conseiller général d'Eure-et-Loir le 6 octobre 1895.
Le décès prématuré, à 40 ans, de Jean Terrier, député, ancien Ministre du Commerce et de l'Industrie, laisse un siège vacant dans la circonscription de Dreux. Louis, Victor Dubois se présente à l'élection partielle du 3 novembre 1895 et est élu au premier tour de scrutin, par 7.676 voix contre 6.317 à M. Maujan, sur 14.194 votants. Il est à nouveau réélu aux élections générales du 8 mai 1898, toujours au premier tour, par 8.150 voix contre 7.957 à M. Maujan, sur 16.296 votants.
Inscrit au groupe des progressistes, et membre de diverses Commissions spéciales, il prend part à la discussion du projet et des propositions de loi -relatifs à l'élection des sénateurs (17 novembre 1896). Il intervient le 8 mai 1897 pour déplorer le captage et la dérivation sur Paris des eaux de l'Avre bordant sa circonscription et pour réclamer les indemnités promises. Il défend enfin, de concert avec son collègue Modeste Leroy, un amendement tendant à exempter certains travailleurs de la taxe sur les vélocipèdes.
Au cours de son second mandat, il accède à la présidence de la Commission des octrois, présente une proposition de loi en faveur des sinistrés agricoles de sa circonscription (1901) et deux propositions de loi d'intérêt local : perception de certaines surtaxes sur les boissons, à Lille (1901) et suppression des droits d'entrée demandés par la Ville de Dijon avec institution de taxes directes de remplacement (1900).
Aux élections générales des 27 avril et 11 mai 1902, il a au premier tour de scrutin une légère avance sur ses concurrents ; il obtient en effet 6.488 voix contre 5.544 à M. Maurice Viollette et 3.520 à M. Renard, sur 15.535 votants. Mais au deuxième tour il est battu par M. Maurice Viollette avec 8.507 voix contre 7.164 à lui-même, sur 16.048 votants.
Il ne tente plus sa chance aux élections générales du 6 mai 1906 et meurt, retiré de la politique, le 12 novembre 1914, à Dreux, à l'âge de 77 ans.