Jacques, Etienne, Albert Duboys-Fresney

1873 - 1956

Informations générales
  • Né le 17 mai 1873 à Château-gontier (Mayenne - France)
  • Décédé le 17 juin 1956 à Château-gontier (Mayenne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Mayenne
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Mayenne
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Mayenne
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Mayenne
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Mayenne
Groupe
Fédération républicaine de France

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 17 mai 1873 à Château-Gontier (Mayenne), mort le 17 juin 1956 à Château-Gontier.

Député de la Mayenne de 1914 à 1932 et de 1936 à 1942.

Fils d'Etienne Albert Duboys-Fresnay qui fut sénateur et petit-fils du député Etienne Duboys-Fresnay (voir ce nom), propriétaire - agriculteur en Mayenne, Jacques Duboys-Fresney était président de la Société de secours mutuels de Château-Gontier. Conseiller municipal et maire d'Origné depuis 1907, il entra au Conseil général, pour ce même canton, à la même époque.

Il posa sa candidature aux élections générales législatives du 26 avril 1914, dans la circonscription de Château-Gontier, et fut élu au premier tour de scrutin, par 9.707 voix contre 6.928 à M. Bossé, sur 16.941 votants. Il se définissait lui-même dans sa profession de foi comme un « candidat d'alliance catholique ». Il ne s'inscrivit à aucun groupe. Membre de la Commission d'assurance et de prévoyance sociales, et de celle des postes et télégraphes, il déposa de nombreuses propositions de loi tendant notamment : à attribuer des bureaux de tabac aux veuves ou orphelins des militaires tués à l'ennemi pendant la durée des hostilités ; à prélever pour les besoins de la défense nationale, sur les indemnités des membres du Parlement et sur les traitements de certains fonctionnaires de l'Etat ; à accorder aux familles nombreuses des billets de chemin de fer à tarif réduit ; à favoriser l'agriculture.

Mobilisé durant la guerre de 1914-1918, sa brillante conduite lui valut la Croix de guerre.

Il fut réélu aux élections générales du 16 novembre 1919 qui se déroulèrent au scrutin de liste. Inscrit sur la liste d'Union nationale et républicaine, il obtint 29.034 voix sur 59.379 votants. Il s'affilia au groupe de l'entente républicaine démocratique. Membre de la Commission des douanes et de celle de l'armée, il déposa plusieurs propositions de loi tendant à assainir les finances publiques et à aider les familles nombreuses.

Réélu aux élections générales du 11 mai 1924 sur la liste du cartel d'union nationale et républicaine, par 39.601 voix sur 58.325 votants, il s'inscrivit au groupe de l'union républicaine démocratique. Membre de la Commission des comptes définitifs et des économies et de celle des douanes et des conventions commerciales, il se consacra principalement, durant cette législature, à ses travaux de commissaire.

Aux élections générales du 22 avril 1928, qui marquèrent le retour au scrutin uninominal, il retrouva sa circonscription de Château-Gontier. Il remporta à nouveau le siège au premier tour de scrutin par 9.985 voix contre 5.956 à M. Gazon et 1.366 à M. Phélipot, sur 18.321 votants. Membre des mêmes Commissions que sous la précédente législature, il déposa une proposition de loi tendant au rétablissement de la sous préfecture et du tribunal dans sa ville de Château-Gontier.

Il subit un échec aux élections générales des 1er et 8 mai 1932, où il ne recueillit que 8.473 voix contre 9.251 à M. Guy Menant, qui lui succéda, sur 18.350 votants.

Mais il retrouva son siège aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936, au deuxième tour de scrutin, par 11.529 voix contre 5.649 à M. Hoog, sur 17.785 votants. Il s'inscrivit au groupe de la fédération républicaine de France. Il siégea à la Commission des comptes définitifs et des économies et à celle des postes, télégraphes et téléphones. Il s'intéressa surtout aux problèmes agricoles.

Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il vota les pouvoirs constituants au maréchal Pétain, puis se retira de la politique.

Il mourut le 17 juin 1956, à Château-Gontier, à l'âge de 83 ans.

Il était décoré de la Croix de guerre 1914-1918, et Chevalier de la Légion d'honneur.




Né le 17 mai 1873 à Château-Gontier (Mayenne)
Décédé le 17 juin 1956 à Château-Gontier (Mayenne)

Député de la Mayenne de 1914 à 1932 et de 1936 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1514 et 1515)

Après le Congrès de Vichy, Jacques Duboys-Fresney se consacre à l'éducation du plus jeune de ses sept enfants ainsi que, plus tard, à celle de sa petite fille, orpheline. Il exerce ses fonctions de maire d'Origné jusqu'à la Libération.

Par sa décision du 30 juin 1945, le Jury d'honneur maintient l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi constitutionnelle.

Il meurt à Château-Gontier le 17 juin 1956, à l'âge de 83 ans.