François Ducoudray

1842 - 1898

Informations générales
  • Né le 19 août 1842 à Issoudun (Indre - France)
  • Décédé le 21 mai 1898 à Saint-malo-en-donziois (Nièvre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Nièvre
Groupe
Extrême-gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Nièvre

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 3 janvier 1897 au 21 mai 1898

Biographies

Député depuis 1885, né à Issoudun (Indre) le 19 août 1842, il était docteur en médecine et propriétaire à Bourras-l'Abbaye (Nièvre), quand il se présenta à la députation, le 11 juin 1882, comme candidat républicain dans l'arrondissement de Crosne (Nièvre), où il échoua avec 727 voix contre 5,895 à M. Gambon, 5,818 à M. de Bouteyre et 2,977 à M. Fleury; il se retira avant le second tour. Il s'agissait de remplacer M. de Bourgoing, décédé.

Porté, aux élections générales d'octobre 1885, sur la liste radicale de la Nièvre, il fut élu le 18, au second tour, le 4e sur 5, par 42,905 voix sur 83,419 votants et 101,298 inscrits. Il prit place à la gauche radicale, signa et discuta (février 1886) l'interpellation Jamais-Thévenet sur les tarifs des chemins de fer, et vota avec les radicaux, notamment pour l'expulsion des princes. Dans la dernière session, il s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement, a voté contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, s'est prononcé pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 19 août 1842 à Issoudun (Indre), mort le 21 mai 1898 au Château de Bourras-l'Abbaye, commune de Saint-Malo-en-Donziois (Nièvre).

Député de la Nièvre de 1885 à 1893. Sénateur de la Nièvre de 1897 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 448.)

Aux élections générales législatives du 22 septembre 1889, qui marquèrent le retour au scrutin uninominal, il se représenta dans l'arrondissement de Cosne, et fut réélu au premier tour de scrutin par 9.674 voix contre 9.201 au baron de Bourgoing, candidat bonapartiste, sur 19.200 votants.

Il fit partie de la 15e Commission d'intérêt local et de la 25e Commission d'initiative parlementaire. Il continua, sous cette législature, son action en faveur de l'agriculture et de l'équipement des communes. C'est ainsi qu'il présenta, le 3 juillet 1890, un rapport sur le projet de loi tendant à proroger pendant deux années la loi relative aux mesures à prendre contre les incendies de la région boisée des Maures et de l'Esterel. Il fut aussi le rapporteur de la proposition de M. Montaut, ayant pour objet le captage, la dérivation et l'adduction d'eau potable dans les communes (1892).

Il ne se représenta pas aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893.

Mais il fit acte de candidature au renouvellement sénatorial du 3 janvier 1897 et fut élu sénateur de la Nièvre, au troisième tour de scrutin, par 411 voix sur 738 votants. Il remplaçait le comte de Savigny de Montcorps, sénateur sortant, appartenant à la droite. Républicain progressiste, inscrit au groupe de la gauche démocratique, il n'eut pas le temps de participer aux travaux de la Haute Assemblée.

Il mourut prématurément, en cours de mandat, à l'âge de 56 ans, le 21 mai 1898, à Saint-Malo-en-Donziois (Nièvre).

Son éloge funèbre fut prononcé à la séance du 1er juin suivant par le président Emile Loubet : « La fermeté inébranlable de ses convictions républicaines était connue de tous ses collègues et la part qu'il avait prise à la Chambre des Députés à l'étude et à la discussion des questions économiques nous donnait la certitude que ses connaissances et son activité rendraient dans notre Assemblée de réels services au pays. La sûreté de ses relations et son aménité étaient appréciées de tous les membres du Sénat. »