Louis, Eugène Dumont
1867 - 1936
- Informations générales
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- Né le 23 décembre 1867 à Boffres (Ardèche - France)
- Décédé le 22 février 1936 à Paris (Seine - France)
1867 - 1936
Né le 23 décembre 1867 à Boffres (Ardèche), mort le 22 février 1936 à Paris (15e).
Député de la Drôme de 1906 à 1910.
Petit-fils de paysan, fils d'ouvrier, Louis Dumont devint commis des Ponts et chaussées dans la Drôme et publiciste. Dès l'âge de 22 ans, il se lança dans l'action politique, combattant par la plume et par la parole aux côtés de Maurice Faure, qui fut député de la première circonscription de Valence de 1885 à 1902, puis sénateur de la Drôme de 1902 à 1919.
Quand Maurice Faure fut élu sénateur, il fut remplacé, lors de l'élection partielle du 8 février 1903, par Malizard, candidat d'action républicaine démocratique et sociale. Louis Dumont, qui avait été élu en 1904 comme candidat radical-socialiste, conseiller général du canton de Valence, posa à son tour sa candidature dans la première circonscription de Valence aux élections générales législatives de 1906. Au premier tour de scrutin, le 6 mai il venait en tête avec 5.925 voix contre 5.376 à Bruyère, 2.557 à Roux-Costadau et- 2.338 au député sortant, Malizard, sur 19.843 votants ; au deuxième tour, le 20 mai, il l'emporta avec 11.340 voix contre 5.854 à Bruyère sur 19.632 votants.
A la Chambre, il s'inscrivit au groupe des radicaux-socialistes et fut membre de diverses Commissions, dont la Commission du commerce et de l'industrie et la Commission d'enquête sur les documents saisis à la nonciature.
Il demanda l'annulation de l'élection de M. de Gailhard-Bancel par la première circonscription de Tournon (1906). Il déposa une proposition de résolution relative à la réglementation du travail des ouvriers et ouvrières des filatures de soie (1909).
Il prit part à la discussion du budget de l'exercice 1907 (1906), du projet de loi concernant le renvoi de la classe 1903 (1907), du budget de l'exercice 1908 (1907), de l'interpellation de M. Alexandre Blanc sur la révocation de l'instituteur Roux-Costadau (1908), de la proposition de loi de M. Archimbaud tendant à soumettre à un référendum la question de l'indemnité parlementaire (1908), du projet de loi sur les cadres et effectifs de l'armée (1908), du projet d'amnistie à l'occasion des événements de Draveil, Vigneux et Villeneuve-Saint-Georges (1909), du projet de loi relatif aux encouragements à donner à la sériciculture (1909), des propositions de résolution concernant le Règlement de la Chambre (1909).
Aux élections générales de 1910, il obtint au premier tour de scrutin 5.854 voix contre 5.782 à Bruyère, mais il fut distancé par Roux-Costadau, candidat socialiste, qui en totalisait 6.426 ; il se retira avant le second tour.
Aux élections générales de 1914, il posa à nouveau sa candidature et obtint 2.738 voix au premier tour et 5.492 voix au second tour, mais Roux-Costadau fut réélu avec 7.271 voix, sur 18.786 votants. Après la guerre, Dumont ne sollicita plus de mandat législatif. Il mourut à Paris, à l'âge de 69 ans, le 22 février 1936.