François, Charles, Abel Durand-Béchet

Né le 12 avril 1886 à Montpellier (Hérault), mort le 27 juillet 1959 à Séverac-le-Château (Aveyron).

Député d'Eure-et-Loir de 1919 à 1924.

Après avoir fait la guerre de 1914-1918 où sa brillante conduite lui valut la Croix de guerre et la Légion d'honneur, François Durand-Béchet, publiciste et directeur du journal L'Union républicaine de Dreux, se présenta à la députation dans l'Eure-et-Loir aux élections générales du 16 novembre 1919, comme candidat des. combattants, sur la liste, du docteur Gabriel Maunoury, député sortant, où il occupait la seconde place. Après une campagne axée sur la stabilité gouvernementale, l'application du traité de paix et le règlement des dommages de guerre, le développement de la mutualité, du crédit agricole et de l'enseignement agricole, le respect de la propriété individuelle, la diminution du rôle de l'Etat au profit de l'initiative privée et la protection des victimes de la guerre, il fut élu député, la liste Gabriel Maunoury emportant trois sièges sur cinq, les deux autres allant à la liste Paul Deschanel, député sortant et président de la Chambre des député, Il obtint personnellement 28.541 voix. sur 54.014 votants.

Au Palais Bourbon, où il ne s'inscrivit à aucun groupe, il fut membre de la Commission des douanes et de celle de l'enseignement et des beaux-arts. Dans la discussion du projet de loi tendant à relever les tarifs des chemins de fer (1919) il se prononça pour l'augmentation du tarif de la première classe et pour la diminution des autres. En 1920, lors de l'examen du projet de loi portant création de nouvelles recettes fiscales, il proposa d'affecter au Trésor 75 % des droits d'auteur sur les oeuvres tombées dans le domaine public. Au cours de la discussion du budget de l'exercice 1921, il demanda l'amélioration des communications ferroviaires entre Dreux et Chartres et des mesures en faveur des cheminots anciens combattants. Il prit part à la discussion des projets de loi relatifs aux loyers (1921) et à la taxe sur le chiffre d'affaires (1923).

Aux élections générales du 11 mai 1924, il figurait en troisième position sur la liste républicaine d'Union nationale et démocratique, mais la liste d'Union des gauches, conduite par M. Maurice Viollette, emporta tous les sièges. Candidat dans la première circonscription de Chartres, aux élections générales des 22 et 29 avril 1928 (retour au scrutin d'arrondissement), il fut battu au deuxième tour de scrutin par Auguste Rodhain qui obtint 6.961 voix contre 5.967 à lui-même sur 13.271 votants. 11 ne se représenta pas aux élections des 1er et 8 mai 1932.

Retiré désormais de la vie politique, il mourut le 27 juillet 1959 à Séverac-le-Château (Aveyron) à l'âge de 73 ans.