Noël Auricoste
1844 - 1909
- Informations générales
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- Né le 25 décembre 1844 à Ussel (Corrèze - France)
- Décédé le 4 octobre 1909 à Marvejols (Lozère - France)
1844 - 1909
Né le 25 décembre 1844 à Ussel (Lot), mort à Marvejols (Lozère) le 4 octobre 1909.
Député de la Lozère de 1893 à 1898.
Issu d'une famille de cultivateurs, Noël Auricoste fit ses études à l'Ecole normale de Cluny d'où il sortit en 1868 pour devenir professeur de sciences physiques et naturelles. Il le resta jusqu'en 1878 où il fut appelé à la préfecture comme chef de division par un préfet de la Lozère qui devint ensuite Ministre des P.T.T. dans les cabinets Freycinet en 1886 et Goblet en 1887.
Elu conseiller général du canton de Marvejols en 1893, il se démit aussitôt de ses fonctions de chef de division pour ne se consacrer qu'à son mandat et à la propagation des idées républicaines dans le Moniteur de la Lozère qu'il dirigeait.
Il se présenta aux élections générales législatives du 20 août 1893 et fut élu au 1" tour de scrutin par 5.336 voix contre 5.291 à M. Grousset, candidat conservateur.
Membre de diverses Commissions, il participa de façon active à différentes discussions et s'intéressa plus particulièrement à la décentralisation de l'enseignement primaire (1895), au personnel des bureaux de préfectures (1895 et 1896), à la création d'écoles pratiques d'agriculture et de viticulture (1895), au déclassement des routes nationales (1895), aux fermes-écoles (1895 et 1896), à la réfection du cadastre (1896), au personnel de l'enseignement agricole (1896).
Il publia d'ailleurs certains de ses discours et rapports, notamment sur la nomination des instituteurs, les services de voirie, la création d'un service de topographie, et le cadastre.
Battu aux élections générales du 8 mai 1898 par le Marquis de Chambrun qui obtint 6.553 voix alors qu'il n'en obtenait que 3.434, il fut nommé conseiller de préfecture de son département d'origine, mais n'eut pas le temps de rejoindre son poste car M. Paul Doumer de retour d'Indochine lui confiait la direction de l'office des colonies à Paris, dont la création venait d'être décidée. Il se consacra à l'organisation de cette institution avec dévouement, activité et compétence, ce qui lui valut d'être fait Chevalier de la Légion d'Honneur.