Joseph, Léon, Samuel, dit Louis Aurin
1899 - 1987
- Informations générales
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- Né le 19 juin 1899 à Condom (Gers - France)
- Décédé le 5 juillet 1987 à Agen (Lot-et-Garonne - France)
1899 - 1987
Né le 19 juin 1899 à Condom (Gers).
Député de l'Indre du 29 avril au 6 juillet 1928, Louis Aurin, ouvrier électricien, agent des P.T.T., se présenta comme candidat du parti communiste aux élections des 22 et 29 avril 1928, dans l'arrondissement d'Issoudun. Il fut élu au 2e tour de scrutin par 4.115 voix sur 11.788 votants, son adversaire le plus dangereux, M. Darnault, en obtenant 4.088. Les opérations électorales donnèrent lieu à contestation et le quatrième bureau de la Chambre conclut à l'annulation.
Cependant, l'Assemblée dans sa seconde séance du 5 juillet 1928, se prononçait pour son admission. Au cours des débats, M. Alexandre Piquemal ayant déclaré que Louis Aurin avait été élu grâce à une combinaison politique contraire à la doctrine de son parti et que le reconnaissant, il était prêt à donner sa démission, celle-ci devint effective le 6 juillet 1928. Il ne prit aucune part aux travaux parlementaires en raison de la brièveté de son mandat.
Il fut remplacé par M. Heliés.
Né le 19 juin 1899 à Condom (Gers)
Député de l'Indre du 29 avril au 6 juillet 1928
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 422)
Emprisonné à Besançon depuis mai 1940 en raison de son appartenance au parti communiste - responsable CGTU puis CGT, il avait été en outre candidat du parti communiste aux élections législatives de mai 1932 dans l'Indre et à l'élection partielle du Tarn-et-Garonne du 22 octobre 1933 - Louis Aurin s'évade le 11 septembre et gagne Agen où il est appréhendé le 26 septembre. Transféré en Algérie, il comparaît, fin septembre 1941, devant le tribunal militaire d'Oran qui prononce son acquittement.
Cependant, le régime de Vichy le maintient en détention et il ne recouvrera la liberté qu'en mars 1943. Il s'engage alors dans les Forces françaises libres où il sert dans les transmissions.
De retour à Agen en juin 1945, l'ancien député de l'Indre reprend son travail aux PTT et demande à retrouver ses responsabilités syndicales d'avant-guerre. La direction communiste de l'union départementale de la CGT l'accuse alors d'avoir approuvé la « charte du travail » du maréchal Pétain, et, sans avoir entendu l'ancien militant, une « Commission d'épuration » l'exclut pour une durée de 10 ans de la CGT, le 18 décembre 1945. N'adhérant à aucun parti et ayant abandonné toute activité politique, Louis Aurin rejoint alors le syndicat Force ouvrière. Président de l'union départementale du Lot-et-Garonne, il devient membre de la Commission exécutive fédérale de cette confédération.
Il décède à Agen, le 5 juillet 1987.
Date de mise à jour: juillet 2015