Antoine Escande
1847 - 1928
- Informations générales
-
- Né le 13 août 1847 à Saint-vincent-de-cosse (Dordogne - France)
- Décédé le 10 juillet 1928 à Paris (Seine - France)
1847 - 1928
Député de 1881 à 1889, né à Saint-Vincent-de-Cosse (Dordogne) le 13 août 1847, il étudia la médecine, et, reçu docteur, se fixa dans son pays natal.
Conseiller général républicain de la Dordogne pour le canton de Saint-Cyprien, où il était propriétaire, il fit une première tentative, le 14 octobre 1877, pour entrer à la Chambre des députés, mais il échoua dans la 2e circonscription de Sarlat avec 4,962 voix contre 7,688 au candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai, M. Taillefer.
M. Escande fut plus heureux aux élections suivantes : député de Sarlat le 21 août 1881, avec 7,214 voix (13,232 votants, 15,317 inscrits), contre 5,977 à M. Taillefer, il prit rang à l'Union républicaine, sur les bancs de la majorité opportuniste avec laquelle il soutint les cabinets Ferry et Gambetta, approuva la politique coloniale, et se prononça contre la revision intégrale de la Constitution.
M. Escande, porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine, fut réélu député de la Dordogne, le 3e sur 8, par 61,514 voix (120,527 votants et 146,593 inscrits). Il donna son suffrage aux ministères Rouvier et Tirard, et suivit la même politique gouvernementale. Dans la dernière session, il s'est prononcé:
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 13 août 1847 à Saint-Vincent-de-Cosse (Dordogne), mort le 10 juillet 1928 à Paris.
Député de la Dordogne de 1881 à 1889.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 559.)
Antoine Escande ne se représente pas aux élections générales de 1889. Il ouvre un second cabinet à Saint-Cyprien, dont il devient maire, se consacrant ainsi jusqu'à la fin de sa vie à l'exercice de la médecine et à l'administration locale.
Il meurt à Paris, le 10 juillet 1928, à l'âge de 81 ans.