Antoine Fabre

1851 - 1923

Informations générales
  • Né le 29 novembre 1851 à Vic-le-comte (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 10 décembre 1923 à Vic-le-comte (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 8 mars 1908 au 31 mai 1910
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Gauche radicale-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Républicains radicaux-socialistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 29 novembre 1851 à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme), mort le 10 décembre 1923 à Vic-le-Comte.

Député du Puy-de-Dôme de 1908 à 1919.

Né à Vic-le-Comte, dont il fut maire de 1888 à 1912, Antoine Fabre, pharmacien, se fit élire député de la 2e circonscription de Clermont-Ferrand à une élection partielle, le 8 mars 1908, sous l'étiquette radicale-socialiste, en remplacement de Guyot-Dessaigne décédé le 31 décembre 1907 : il recueillait 9.598 suffrages sur 25.636 inscrits et 19.430 votants.

Son mandat lui fut renouvelé en 1910 dès le premier tour et en 1914 au second tour. Le 24 avril 1910, il obtenait sur 25.546 inscrits et 18.598 votants, 10.254 suffrages contre 4.497 au docteur Darteyre, comme lui conseiller général, et 2.734 à Parassols, socialiste unifié. Aux élections de 1914, où il en appelait à « la République contre la réaction », il recueillait au premier tour, le 26 avril, 8.799 voix sur 23.982 inscrits et 18.143 votants, suivi de près par Tixier (7.206 suffrages) ; au second tour, le 10 mai, il distançait son concurrent de près de trois mille voix (10.693 suffrages contre 7.813 à Tixier).

Au Palais Bourbon, il appartint essentiellement à la commission de l'agriculture.

Conseiller général du canton de Vic-le-Comte de 1898 à 1919, il ne se présenta pas aux élections du 16 novembre 1919 et fut battu peu après, aux élections cantonales du 14 décembre 1919, par son successeur à la mairie de Vic, Bargoin, et se retira de la vie politique active.

IL mourut à son domicile, « Les Cordeliers » à Vic-le-Comte, le 10 décembre 1923, en sa cité natale, dont il était encore conseiller municipal. Il avait 72 ans.