Alexandre Fairé

1824 - 1908

Informations générales
  • Né le 1er mars 1824 à Laval (Mayenne - France)
  • Décédé le 5 février 1908 à Angers (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 8 avril 1876
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 2 mai 1878
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député en 1876, de 1877 à 1878 et de 1885 à 1889, né à Laval (Mayenne) le 1er mars 1824, il étudia le droit, exerça avec talent la profession d'avocat à Angers, devint bâtonnier de l'ordre, conseiller municipal d'Angers en 1870, et adjoint en 1874.

Candidat à plusieurs reprises contre M. Maillé, républicain, il l'emporta sur son concurrent aux élections législatives du 20 février 1876, dans la 2e circonscription d'Angers, avec 8,593 voix (17,206 votants, 23,246 inscrits), contre 8,458 voix. M. Fairé prit place à droite, mais vit presque aussitôt son élection invalidée par la majorité. Il se représenta sans succès le 21 mai 1876.

Désigné comme candidat officiel par le gouvernement du Seize-Mai, M. Fairé fut encore proclamé élu, le 14 octobre 1877, par 10,813 voix (20,616 votants et 24,844 inscrits), contre M. Maillé, 9,708 voix. Une nouvelle invalidation l'obligea à reparaître une fois de plus devant les électeurs de la 2e circonscription d'Angers, où il n'obtint plus, le 7 juillet 1878, que 8,965 voix contre 9,763 accordees à M. Maillé, élu.

Aux élections générales du 21 août 1881, M. Fairé ne fut pas plus heureux : il échoua avec 8,627 suffrages conservateurs contre 10,410 voix au député républicain sortant, et 352 à M. Chabert.

Mais le renouvellement du 4 octobre 1885 le renvoya à la Chambre des députés. Inscrit sur la liste monarchiste de Maine-et-Loire, il fut élu député de ce département, le 7e sur 8, par 72,824 voix (123,110 votants, 151,859 inscrits). Il siégea à droite, se prononça contre la politique coloniale, contre l'expulsion des princes, contre les ministètes successifs de la législature, contre la loi militaire, parla(octobre 1886) contre le budget de 1887, et défendit (mars 1887) la surtaxe des céréales, qui fut votée par 312 voix contre 233. Dans la dernière session, M. Fairé s'est prononcé:

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 1er mars 1824 à Laval (Mayenne), mort le 5 février 1908 à Angers (Maine-et-Loire).

Député du Maine-et-Loire en 1876, puis de 1877 à 1878 et de 1885 à 1893.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 593).

Avec le retour au scrutin uninominal, Alexandre Fairé se présenta en 1889 dans la 2e circonscription d'Angers. En tête au premier tour de scrutin, le 22 septembre, avec 9.974 voix, devant Guignard, 5.342 voix, il fut élu au second tour, le 6 octobre, avec 10.381 voix contre 9.599 à Guignard, sur 20.195 votants. Selon lui, « les républicains au pouvoir n'ont fait autre chose que d'exploiter le pays ». Il s'était prononcé en particulier contre « la laïcisation des écoles ». Il fut rapporteur d'une proposition de loi tendant à organiser la représentation commerciale et industrielle (1890) et de plusieurs autres propositions de loi concernant les tarifs douaniers (1890). Il prit part à la discussion sur l'assurance des accidents du travail (1893).

Il ne se représenta pas en 1893.

Il mourut à Paris le 5 février 1908, à l'âge de 84 ans.