Henri Falcoz
1884 - 1936
- Informations générales
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- Né le 6 mai 1884 à Saint-jean-de-maurienne (Savoie - France)
- Décédé le 24 mai 1936 à Neuilly-sur-seine (France)
1884 - 1936
Né le 6 mai 1884 à Saint - Jean - de - Maurienne (Savoie), mort le 24 mai 1936 à Neuilly (Seine).
Député de la Savoie de 1924 à 1936.
Sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics du 2 mars au 28 novembre 1930.
D'ancienne souche savoyarde et fils d'un avoué, Henri Falcoz fait ses études à Grenoble et à Paris. D'abord avocat, il ne tarde pas à se lancer dans la lutte politique. Dès 1914, il se présente aux élections générales législatives. Arrivé en seconde position au premier tour de scrutin, le 11 avril, il est largement distancé au deuxième tour, le 18 avril, par M. Deléglise, le député sortant, (857 voix contre 6.863 sur 9.390 votants). Arrivé en cinquième position avec 16.687 voix, sur la liste d'union républicaine, aux élections générales de 1919, il subit un nouvel échec. Le 11 mai 1924, il est enfin élu à la majorité absolue, en seconde position sur la liste du cartel des gauches, avec 27.749 voix sur 55.780 votants Il sera réélu comme radical indépendant en 1928, le 29 avril, au second tour de scrutin (6.445 voix sur 8.780 votants) dans la circonscription de Saint-Jean-de-Maurienne, après avoir approché la majorité absolue au premier tour, le 22 avril (4.354 voix sur 10.254 votants). Il le sera dès le premier tour, le 1er mai 1932, avec 5.008 voix contre 3.183 à M. Sibué sur 10.102 votants.
La plus grande partie de son activité parlementaire, il la consacre aux travaux de la commission des douanes et des conventions commerciales, ensuite à ceux de la commission des travaux publics et des moyens de communication.
Il devint d'ailleurs sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics dans le cabinet Tardieu constitué le 2 mars 1930, poste qu'il devait abandonner au moment des affaires Oustric.
Egalement membre de la commission de l'administration générale, départementale et communale il se préoccupe aussi de l'ordre et de la sécurité publics.
Ce républicain, également éloigné des extrêmes - il appartiendra en 1928 au groupe républicain socialiste, puis en 1932 au groupe républicain radical- se déclarait, en matière de politique internationale, partisan de l'arbitrage appuyé sur une force internationale mise à la disposition de la Société des Nations et d'un désarmement progressif et contrôlé, se recommandant aussi de la politique suivie par Léon Bourgeois, Briand, Herriot, Paul-Boncour et Tardieu.
Il se représentera aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936 ; mais, arrivé en tête au premier tour avec 4.019 voix sur 10.322 votants, contre 3.141 à son adversaire malheureux de 1932, M. Sibué, socialiste S.F.I.O., il sera battu par ce dernier au second tour (4.867 voix contre 5.440 sur 10.505 votants).
Il devait mourir peu après, le 24 mai 1936, renversé par une automobile dans le bois de Boulogne. Il fut inhumé dans sa ville de Saint-Jean-de-Maurienne dont il avait été maire jusqu'en 1935 et qu'il avait contribué à moderniser.
Il avait à peine 52 ans.