Georges Faugère

1869 - 1936

Informations générales
  • Né le 27 décembre 1869 à Fonroque (Dordogne - France)
  • Décédé le 20 août 1936 à Saint-omer (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Dordogne
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 janvier 1930
Département
Dordogne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1930 au 1er janvier 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 27 décembre 1869 à Fonroque (Dordogne), mort le 20 août 1936 à Saint-Omer (Pas-de-Calais).

Député de la Dordogne de 1924 à 1930.

Sénateur de la Dordogne de 1930 à 1936.

Docteur en médecine et lauréat des hôpitaux de Paris, Georges Faugère exerça d'abord dans la capitale avant de s'installer à Bergerac. Mobilisé en 1914 à l'hôpital militaire de Bergerac, puis au Val-de-Grâce et au Grand-Palais, il demanda à partir au front où il devint médecin-chef d'un groupe complémentaire de chirurgie : la Légion d'honneur au titre militaire récompensa ses services.

Georges Faugère remplissait déjà plusieurs mandats locaux avant la guerre : maire de Faux, non loin de Bergerac, conseiller d'arrondissement, conseiller général du canton d'Issigeac depuis 1911, il sera vice-président du Conseil général après la guerre. Aussi, lors des élections du 16 novembre 1919, faites au scrutin de liste, ses amis politiques l'inscrivent-ils sur la liste de concentration économique et républicaine menée par Félix Gadaud, seul élu, mais qui comprenaient des noms en passe de devenir notoires au cours des deux dernières décennies de la IIIe république, ceux de Georges Bonnet et d'Yvon Delbos. Faugère recueillit pour sa part 19.744 voix, moins que Bonnet, plus que Delbos, sur 97.783 votants. Le 11 mai 1921, il retrouvait sur la liste d'union des gauches Gadaud, Bonnet, Delbos, tous élus comme lui, ainsi que Maxence Bibié, nouveau venu ; il avait totalisé 48.594 voix sur 106.595 votants, ce qui faisait de lui le dernier élu, à la plus forte moyenne, du département. Les élections de 1928 eurent lieu au scrutin uninominal et il se présenta dans la circonscription de Bergerac où il fut élu au second tour ; le 22 avril il était distancé de 3 voix par David, 7.927 voix et suivi par Simounet, 4.779, sur 25.269 votants ; le 29 avril, il était confortablement réélu avec 12.931 voix, sur 24.801 votants, contre 9.552 à David et 1.886 à un nouveau candidat, Loubadau, Simounet ayant abandonné. Ce dernier prendra en quelque sorte sa revanche en succédant à Georges Faugère à la Chambre lorsqu'il sera élu sénateur en 1929.

Inscrit au groupe radical et radical-socialiste, il appartint aux commissions du commerce et de l'industrie, dont il fut secrétaire, d'assurance et de prévoyance sociales, de l'hygiène dont il fut le vice-président, d'Alsace-Lorraine enfin.

Les questions sociales l'attiraient particulièrement : l'institution de maisons maternelles, la création d'un office national de l'enfance, celle d'un ministère de la Santé publique, l'amélioration du sort de certains pensionnés militaires furent parmi les mesures d'ordre législatif qu'il tenta d'imposer.

Ce fut enfin surtout par le biais des discussions budgétaires qu'il essaya de faire prévaloir ses idées en matière de lutte contre la tuberculose ou d'hygiène publique en général.

Le 20 octobre 1929, Georges Faugère se présentait au Sénat pour le renouvellement triennal du 14 janvier 1930. Il était élu au second tour de scrutin avec 660 voix sur 1.095 votants. Le 31 janvier il donnait sa démission de député.

A la Haute Assemblée où il appartint à la commission de l'armée et à celle de l'hygiène, dont il fut comme à la Chambre le vice-président, il continua à travailler à la protection de l'enfance ou à l'amélioration des assurances sociales, à lutter aussi contre le taudis et la tuberculose. L'altération de sa santé ne lui avait pas permis de participer autant qu'il l'aurait souhaité aux travaux de ses collègues.

Il mourut en cours de mandat, le 20 août 1936, à Saint-Omer; il était âgé de 67 ans.

Il était président de la Société d'hygiène de l'enfance en France.