Joseph Féga

1887 - 1966

Informations générales
  • Né le 21 mars 1887 à Mulhouse ( - District de Haute-Alsace - Empire allemand)
  • Décédé le 9 novembre 1966 à Mulhouse (Haut-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 30 avril 1939 au 31 mai 1942 *
Département
Haut-Rhin
Groupe
Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 mars 1887 à Mulhouse (District de Haute-Alsace, Empire allemand).

Député du Haut-Rhin de 1939 à 1942.

Fils d'un maître boulanger qui avait opté pour la France après la guerre de 1870, Joseph Féga, mobilisé durant la première guerre mondiale, ne cessa d'affirmer ses sentiments français et en subit durement les conséquences. Dès l'amnistie, il ouvrit une boulangerie-pâtisserie puis dirigea, à partir de 1932, une petite industrie de spécialités boulangères. Appelé dès 1920 à assurer la présidence du tribunal d'arbitrage et de la caisse de prévoyance des maîtres-boulangers du Haut-Rhin, il s'employa à répandre l'idée féconde de la coopération dans presque tous les milieux de l'artisanat et du commerce.

Ayant adhéré en 1923 au parti démocrate, sa grande activité, son dévouement désintéressé et sa compétence lui valurent d'être désigné par le parti pour le représenter au conseil municipal de Mulhouse.

En octobre 1917, il enleva brillamment le siège de conseiller général de Mulhouse-sud.

La démission de M. Alfred Wallach ayant rendu vacant le siège de la première circonscription de Mulhouse, Joseph Féga y fut élu lors de l'élection partielle du 30 avril 1939, sous l'étiquette « groupe de l'alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants », par 11.249 voix contre 10.702 à M. Wagner, sur 23.284 votants. Membre de la commission de l'Alsace et de la Lorraine, de la commission du commerce et de l'industrie, le brutal armistice de 1940 ne lui laissa pas le temps de donner la mesure de sa grande compétence professionnelle. Comme la plupart des membres de son groupe, il vota pour les pouvoirs constitutionnels au maréchal Pétain au Congrès de Vichy, le 10 juillet 1940, et se retira de la vie politique.