Raymond Férin

1871 - 1951

Informations générales
  • Né le 16 juillet 1871 à Sermaize-les-bains (Marne - France)
  • Décédé le 4 juillet 1951 à Sermaize-les-bains (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Marne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Marne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Marne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 16 juillet 1871 à Sermaize-les-Bains (Marne).

Député de la Marne de 1928 à 1942.

Négociant, industriel, il servit comme capitaine pendant la première guerre mondiale et sa brillante conduite lui valut la Légion d'honneur en 1915. Conseiller général du canton de Thiéblemont, maire de sa commune natale, son activité, sa probité et son dévouement pendant plus de vingt ans aux affaires municipales et départementales le conduisirent à se présenter aux élections législatives de 1928 dans la circonscription de Vitry-le-François. Il conquit le siège de haute lutte, au deuxième tour, le 29 avril, par 5.220 voix contre 4.790 à M. Jacquy, sur 10.483 votants.

Inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste, il devint membre de la commission de l'enseignement et des beaux-arts et de la commission du travail.

Pendant cette première législature, traditionnellement consacrée à « l'apprentissage » de ce nouveau métier, il ne déposa qu'une proposition de loi, relative à l'attribution de la carte du combattant (1931). Mais il prit part à la discussion des budgets de 1929 et de 1930, d'un projet de loi relatif à l'organisation des tribunaux de première instance (1930), des budgets de 1931-1932 (à propos de l'élevage du mouton) et de 1932 (sur la situation des éleveurs français de moutons), sujet qui lui tient à cœur en raison du grand nombre de troupeaux d'ovins qui existent encore dans sa circonscription.

Brillamment réélu au premier tour, le 1er mai 1932, par 6,357 voix contre 3.390 à Laurent, sur 10.002 votants, il déposa plusieurs propositions de loi ayant pour objet l'enseignement postscolaire (1932) ; tendant à, encourager la production de la laine ; à la stabilisation des cours du blé en France (1932) ; a l'organisation de la défense du marché du blé (1935).

Il fut l'auteur de rapports sur la prolongation de la scolarité obligatoire (1932 et 1934) et sur "institution d'un congé payé annuel pour les travailleurs de l'industrie, du commerce et de agriculture (1934).

Devenu vice-président du conseil général de la Marne, il sollicita de nouveau le suffrage de ses électeurs en 1936 et fut réélu au deuxième tour, le 3 mai, par 5.967 voix contre 3.036 à Guay, sur 9.519 votants.

Le 9 juin 1938, il fut nommé membre du conseil d'administration de l'Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions. Raymond Férin fut élu par ses pairs vice-président de la Chambre des députés le 18 avril 1940.

Au Congrès de Vichy du 10 juillet 1940, il votait les pouvoirs constituants au maréchal Pétain.

Il était officier de la Légion d'honneur, officier de l'Instruction publique et titulaire de la Croix de guerre 1914-1918.




Né le 16 juillet 1871 à Sermaize-les-Bains (Marne)

Décédé le 4 juillet 1951 à Sarmaize-les-Bains

Député de la Marne de 1928 à 1942

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1674)

Pendant l'Occupation, Raymond Férin conserve son mandat de maire de Sermaize-les-Bains.

Relevé de cette fonction à la Libération, il se présente à nouveau aux élections municipales d'avril 1945 et échoue de justesse au 2e tour de scrutin.

A la suite de cette candidature, le jury d'honneur, par décision en date du 25 mai 1945, maintient l'inéligibilité qui frappait l'ancien député du fait de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi portant révision constitutionnelle.

Ayant abandonné la vie politique, Raymond Férin meurt dans son village natal le 4 juillet 1951, à l'âge de 79 ans.