Augustin, Cyrille Féron

1845 - 1923

Informations générales
  • Né le 22 juin 1845 à Rouen (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 3 mars 1923 à Essonnes (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Seine
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Seine
Groupe
Gauche radicale-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 juin 1845 à Rouen (Seine-Inférieure), mort le 3 mars 1923.

Député de la Seine de 1902 à 1910.

Augustin Féron s'installa comme pharmacien à Suresnes et se fit élire en 1896 par le canton de Puteaux au Conseil général de la Seine, dont il fit partie jusqu'en 1904.

Aux élections législatives du 27 avril 1902, il posa sa candidature dans la 6e circonscription, celle de Saint-Denis, parmi sept candidats de nuances diverses. Arrivé en tête des candidats de gauche au premier tour, il se maintint et fut élu le 11 mai 1902, par 10.115 voix contre 8.363 au concurrent nationaliste, le colonel Féry, sur 18.650 votants. Membre du parti radical-socialiste auquel il demeura toujours fidèle, il appartint à la commission relative au régime du gaz à Paris ; à celle du commerce et de l'industrie; à celle d'hygiène publique. D'emblée, il fit preuve d'une grande activité, notamment à propos de la santé publique.

Ses premières interventions à la tribune marquèrent son souci de ne point se cantonner dans le domaine professionnel qui lui était le plus familier. C'est ainsi qu'il prit part à la discussion de la proposition de loi de Charles Bos sur l'incompatibilité des fonctions de conseiller municipal de Paris avec le mandat de sénateur ou de député.

Mais il mit aussi à profit chaque discussion budgétaire pour traiter des questions qui lui tenaient plus spécialement à cœur. On l'entendit dans la discussion des propositions de loi sur l'assistance aux vieillards, aux infirmes et incurables. Il parla de sujets aussi divers que l'attribution d'une indemnité aux jurés, le rachat du pont d'Argenteuil, l'envoi d'œuvres d'art dans les mairies de la banlieue de Paris. Il prit également part à la discussion du projet de loi, adopté par le Sénat, sur la répression des fraudes dans la vente des marchandises et des falsifications des denrées alimentaires et des produits agricoles.

Réélu au deuxième tour le 20 mai 1906, par 11.161 voix contre 7.866 à M. Dubois sur 19.695 votants, il retrouva sa place aux commissions du commerce et de l'industrie et de l'hygiène publique et siégea à la commission d'enquête sur la catastrophe de l'Iéna.

Battu au deuxième tour des élections du 8 mai 1910 où il ne recueillit que 1.736 voix contre 5.865 à Dubois, son adversaire malheureux des élections précédentes et 5.516 à Ducos de La Haille, sur 13.357 votants, il rentra dans la vie privée et mourut le 3 mars 1923 à l'âge de 78 ans.

Augustin Féron était chevalier de la Légion d'honneur et grand officier du Nichan Iftikar.