Lucien Gaultier de La Ferrière
1838 - 1912
- Informations générales
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- Né le 17 mars 1838 à Loches (Indre-et-Loire - France)
- Décédé le 6 novembre 1912 à Martizay (Indre - France)
1838 - 1912
Député de 1885 à 1889, né à Loches (Indre-et-Loire) le 18 mars 1838, il étudia le droit, puis entra dans la magistrature, le 28 novembre 1866, comme substitut du procureur impérial à Evreux.
Promu, à la fin de l'Empire, procureur au tribunal de Pont-Audemer (30 juillet 1870), il resta dans la magistrature après le 4 septembre, devint, le 28 octobre 1873, substitut du procureur de la République à Rouen, le 13 avril 1876 avocat général près la cour d'appel de cette ville, et, en 1879, procureur général.
Révoqué l'année suivante, en raison des opinions monarchistes qu'il manifestait ouvertement, il aborda le parlement aux élections législatives de 1885 : porté sur la liste conservatrice du département de l'Eure, le 4 octobre, il fut élu député de ce département, le 5e sur 6, par 44,166 voix (86,584 votants, 106,598 inscrits). M. Gaultier de la Ferrière siégea à droite, et vota constamment avec le parti conservateur monarchiste : contre les divers ministères qui se succédèrent au pouvoir, et, en dernier lieu,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 17 mars 1838 à Loches (Indre-et-Loire), mort le 6 novembre 1912 à Martizay (Indre).
Député de l'Eure de 1885 à 1889.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 517.)
Lucien de La Ferrière se représenta aux élections générales législatives du 22 septembre 1889 dans la circonscription de Pont-Audemer, mais fut battu. Dès le premier tour de scrutin, en effet, Loriot l'emportait avec 8.007 voix sur 14.777 votants, alors qu'il n'en rassemblait que 6.670.
Révoqué de ses fonctions de procureur général près la Cour d'appel de Rouen en 1880 pour opinions monarchistes trop ouvertement affichées, il s'était alors inscrit au barreau de Rouen, dont il devait d'ailleurs devenir bâtonnier. Aussi reprit-il sa robe d'avocat après son échec de 1889 et continua-t-il de plaider jusqu'en 1907, date à laquelle il se retira dans son château de Sérigny, à Martizay dans l'Indre.
Il y mourut cinq ans plus tard, le 6 novembre 1912, à l'âge de 74 ans.