Eugène Fiancette

1881 - 1949

Informations générales
  • Né le 25 octobre 1881 à La courtine (Creuse - France)
  • Décédé le 7 juin 1949 à Villeneuve-sur-yonne (Deux-Sèvres - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Seine
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 janvier 1936
Département
Seine
Groupe
Parti socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1936 au 1er janvier 1944

Biographies

Né le 25 octobre 1881 à La Courtine (Creuse).

Député de la Seine de 1928 à 1936.

Sénateur de la Seine de 1936 à 1944.

Eugène Fiancette vint très jeune à Paris, où il exerça le métier de cocher de fiacre. Devenu l'animateur du syndicat des cochers et des chauffeurs, il fut élu, en 1913, conseiller municipal du XIXe arrondissement sous l'étiquette du parti socialiste unifié. Il devait conserver son siège à l'Hôtel de Ville pendant 28 ans ; il fut à plusieurs reprises rapporteur général du budget et, en 1914, dirigea les services de ravitaillement de la capitale.

Membre de la commission administrative permanente de la S.F.I.O., il est candidat de ce parti aux élections générales législatives du 22 avril 1928. Dès le premier tour de scrutin, il est élu député de la première circonscription du XIXe arrondissement par 10.805 voix sur 20.227 votants, contre 6.069 à son concurrent, M. Dabois, communiste. Il sera réélu le 1er mai 1932, toujours au premier tour de scrutin, avec 10.661 voix sur 19.361 votants, contre 5.178 au candidat communiste et 88 au candidat radical-socialiste.

L'activité d'Eugène Fiancette à la Chambre s'exerça de préférence au sein des commissions : commission de l'administration générale, départementale et communale, dont il fut président, commission de l'armée, commission de l'Alsace-Lorraine.

On le voit intervenir dans la discussion des projets de loi autorisant l'établissement d'un projet d'aménagement de la région parisienne, tendant à organiser la défense passive, modifiant les conditions d'élection des membres du conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine.

On lui doit également diverses propositions de loi sur l'assistance aux malades ; sur la modification de la loi de 1914 relative à l'affichage électoral.

En 1929, il interpelle le gouvernement sur la violation du secret de la correspondance privée dans certains bureaux de poste.

Eugène Fiancette se présente aux élections sénatoriales du 20 octobre 1935 sur la liste Laval. Il est élu au troisième tour de scrutin, avec 622 voix sur 1.246 votants. Admis au Sénat le 15 janvier 1936, il donne sa démission de député le 31 janvier.

Au Sénat, Eugène Fiancette n'appartient à aucun groupe. Il sera membre des commissions de l'administration générale, de la législation et des mines.

Il intervient sur la répression de la hausse des prix et la réforme des finances départementales et communales, sur la réglementation des halles.

En 1940, son intervention dans la discussion du projet de loi prononçant la déchéance des élus communistes (qu'il votera) obtient un vif succès. Il prend part, dans le même esprit, à la discussion de l'interpellation Reibel sur les menées hitléro-communistes et de la proposition de loi sur l'organisation de la Nation en temps de guerre.

Le 10 juillet 1940, il vote le projet de loi constitutionnel accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.



Né le 25 octobre 1881 à La Courtine (Creuse)

Décédé le 7 juin 1949 à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne)

Député de la Seine de 1928 à 1936

Sénateur de la Seine de 1936 à 1944

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1690)

Après la Libération, Eugène Fiancette est réélu conseiller municipal de Paris aux élections de 1945, mais, par sa décision du 19 juin 1945, le Jury d'honneur ne le relève pas de l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote positif du 10 juillet 1940. Il cesse dès lors toute activité politique, et meurt à Villeneuve-sur-Yonne en 1949, à l'âge de 67 ans.