Maurice Finet

1901 - 1954

Informations générales
  • Né le 13 juin 1901 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 26 septembre 1954 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
Ire Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Mouvement républicain populaire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)


Né le 13 juin 1901 à Paris 18e

Décédé le 26 septembre 1954 à Paris 14e

Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante (Seine-et-Oise)

Député de la Seine-et-Oise de 1946 à 1951

Ouvrier-instructeur dans le secteur du bois, Maurice Finet milite au Mouvement républicain populaire (MRP) qui présente sa candidature dans la première circonscription de la Seine-et-Oise pour les élections du 21 octobre 1945 à la première Assemblée nationale constituante. Avec 28,6 % des suffrages exprimés, la liste MRP arrive en deuxième position derrière le Parti communiste et obtient trois élus dont Maurice Finet qui occupait la troisième place sur la liste des démocrates chrétiens. Il en ira de même aux élections du 2 juin 1946 pour la seconde Assemblée nationale constituante organisées à la suite du rejet par référendum du projet de Constitution : les 28,2 % du MRP assurent la réélection de ses trois députés sortants.

Au sein de ces deux assemblées, Maurice Finet siège à la Commission de l'Education nationale et est nommé juré à la Haute cour de justice. Il dépose notamment trois rapports à propos de la conservation des ruines et de la reconstruction d'Oradour-sur-Glane, des sanctions de l'obligation scolaire et de l'organisation d'une saison nationale annuelle des Arts à Versailles. En séance, il prend part aux discussions budgétaires ayant trait à l'Education nationale, en particulier quand elles concernent l'enseignement technique et l'apprentissage.

Avec son groupe, le député de la Seine-et-Oise vote les nationalisations et approuve les deux projets de Constitution (19 avril et 28 septembre 1946) dont le second devient la Constitution de la IVe République.

La nouvelle République instituée, Maurice Finet est réélu aux élections législatives du 20 novembre 1946 (27,4 % des suffrages au MRP). Membre de la Commission de l'Education nationale pendant toute la durée de son mandat, il siège par ailleurs à celle de la production industrielle à partir de 1948 et exerce les fonctions de juré à la Haute cour de Justice jusqu'en 1949.

Le député de la Seine-et-Oise manifeste toujours un grand intérêt pour l'apprentissage et l'enseignement technique qu'il traite aussi bien du point de vue de l'éducation nationale que de celui de l'industrie. Fréquemment désigné comme rapporteur de propositions de prise en charge d'établissements scolaires par l'Etat, il dépose propositions de loi ou de résolution ayant trait à son domaine de prédilection et intervient régulièrement dans les débats budgétaires.

Nommé rapporteur du projet de loi relatif au transfert au Panthéon des cendres de Félix Eboué, il lui revient de participer en cette qualité à la discussion du projet de loi concernant celui du corps de Victor Schoelcher. Par ailleurs, il rapporte devant l'Assemblée sa proposition de loi réglementant l'ordre des architectes.

Au titre de la Commission de la production industrielle, Maurice Finet se spécialise dans les questions de répartition des produits industriels et pétroliers. Il dépose aussi des rapports sur la normalisation, l'utilisation des forces hydrauliques du Rhin et la réalisation du grand canal d'Alsace.

Avec son groupe, il vote le statut de l'Algérie (27 août 1947), approuve le plan Marshall (7 juillet 1948), le pacte de l'Atlantique (26 juillet 1949) et la réforme électorale instituant le système des apparentements (7 mai 1951).

Aux élections législatives du 17 juin 1951, le MRP subit la percée du RPF qui arrive en deuxième position dans la première circonscription de Seine-et-Oise (26,8 % des suffrages exprimés) derrière le Parti communiste (32,4 %). Les 7,1 % recueillis par la démocratie chrétienne ne lui confèrent qu'un seul élu mais de toute façon, Maurice Finet n'aurait pas retrouvé le chemin du Palais Bourbon car il occupait la dernière place de la liste MRP

Il meurt peu après, à l'âge de cinquante trois ans.